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Channel: LTP – Le Tag Parfait : le magazine de la culture porn
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Putain de lunettes, le porn pour espion

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Si toute la planète a rêvé en même temps de voir les Google Glass dérouiller le POV-jeu, Google, en bon père de famille, a tapé une énième fois du poing sur la table : “ces satanés pornocrates n’auront pas mes putain de binocles !”. D’ailleurs il ne veut plus entendre parler de ces gens-là depuis un moment, s’il en voit traîner autour de sa fille, il l’enfermera dans sa chambre sans internet. Deux-points-espace-crochet-ouvert.

Fuckingglasses n’a pas attendu que les puritains de Moutain View donnent leur feu vert pour voir débarquer du POV avec des lunettes flanquées sur les tempes pour mieux viser le vice. Ils sont juste allés sur ces sites d’espions et de stalkers professionnels pour s’offrir ce qui fait la joie des magazines d’investigations depuis des siècles avant que tous les DA d’agence en portent avec leur montre Casio de merde : des lunettes de nerds avec caméra intégrée.

Gordon-Levitt

Hey salut c’est Gordon-Levitt, tu veux tourner un porn ?

Je sais c’est injuste… mais la vie est une pute

C’est avec ce slogan cynique que vous êtes accueilli sur leur site. Au premier abord, rien de très intéressant, du porn de l’Est qui joue sur le contexte de réalité, du porn à la Public Invasion et consorts, style difficile à réinventer à moins de sortir de son chapeau une petite idée novatrice, comme des carreaux d’espion du dimanche.

Le porn n’est pas la réalité mais doit fortement y tendre pour fonctionner. Voici le postulat de départ de l’ère du porn gonzo et amat qui règne depuis 15 ans sans réel partage dans l’industrie ; genre pornographique qui ne devrait sensiblement pas bouger dans les années à venir, si ce n’est jamais. A moins qu’une intégration totale du spectateur dans la narration inverse la tendance et remette du scénario dans le réservoir pour faire rugir les dollars sous le capot, comme au bon vieux temps du rock ‘n roll. L’identification est la pierre angulaire de l’excitation, sans ça, un porn se résume souvent à des gens qui baisent sans âme ; aussi intéressant qu’un lion tapant son coït annuel dans la plaine du Serengeti sans la voix de Pierre Arditi.

Un style discret qui vous fera passer incognito

Un style discret qui vous fera passer incognito

FuckingGlasses a juste eu la bonne idée de remplacer la caméra qu’on tient à la main ou le cameraman posté au-dessus de l’épaule de l’acteur par une caméra embarquée à hauteur des yeux. Beaucoup ont tenté la Go Pro frontale pour approcher le même résultat, mais avec le style de débile qui va avec et l’angle plus adapté pour filmer tes potes faire du surf à Biarritz, ça ne donne pas ce côté espion au héros ordinaire. Si le porn tend à la réalité, on a du mal à croire à un type avec une caméra qui clignote sur la gueule arpenter les rues de Prague ou Budapest à la recherche de l’amour éphémère. D’où l’idée de l’espion à grosses lunettes, autrement dit l’histoire d’un mec qui témoigne de la surpuissance de ses techniques de drague.

Le porn dont vous êtes le héros

Le gars derrière tout ça aurait pu faire une longue étude sur les mécanismes de l’excitation mais il a préféré suivre son intuition. Tout le monde n’a pas la chance d’être pick-up artist ou vendeur de voitures d’occasion. Les timides, les gens qui passent dans les rues sans siffler des meufs, qui se contentent de fantasmer dans leur tête, il a décidé de leur faire vivre par procuration ce qui semble être un fantasme universel : pouvoir baiser la première fille venue dans n’importe quelle situation. Ce qui marche aussi dans l’autre sens, mais malheureusement le POV féminin n’a pas l’air d’être un marché suffisamment juteux pour cette machine-industrie, malgré quelques rares exceptions.

fuckingglasses

Oui oui bien sûr

“Ces bonnes cruches ne sauront pas qu’elles sont filmées jusqu’au moment où elles découvriront ce site”. Le site vous prend gentiment pour des truffes mais c’est l’idée de tout porn qui joue sur la fibre public / amateur / reality, si on vous explique que les filles ont signé un contrat avec photo de leur carte d’identité recto-verso, ont empoché une somme correspondante à une grille tarifaire pré-établie et qu’elles savent très bien où elles vont finir, ça risque de vous la couper sec. N’en déplaise à Pierrot la bedaine qui pourra vous expliquer le contraire jusqu’à sa mort.

Le porn c’est de la magie noire, tout est possible, tout arrive, tout devient orgasme, même un râteau finira forcément dans un blow-job flamboyant. Et vous au fond de votre pieu, de votre siège, confortablement assis dans votre canap, sur les chiottes d’un TGV lancé à toute berzingue, un bon POV deviendra une météorite qui traversera votre écran pour vous éclater la gueule. Ça fait du bien, comme toute dose d’endorphine, peu importent les moyens d’y arriver.

La réalité augmentée

FuckingGlasses n’a pas d’autre prétention que de fournir du porn à des chalands (et seulement 33 vidéos dispo, mais avec accès au network Dirtyflix dont le faux-réalisme est un peu la spécialité), il est fort possible que cette idée de lunettes soit juste une coquetterie pour se démarquer de la concurrence, sortie d’un brainstorming embrumé. Mais on y croit, tout comme on arrive à croire à ces filles qui viennent passer une audition ou qui envoient une prétendue sextape pour se venger de leur ex.

Pire approche du monde mais qui fonctionne, la magie noire

Pire approche du monde mais qui fonctionne, la magie noire

Le reality porn peut se résumer à ce poster d’X-Files trônant fièrement au-dessus de nos lits d’ados : I WANT TO BELIEVE. Les extraterrestres n’existent pas plus sur Terre que du porn filmé en scred dans la rue mais l’idée que ce soit possible suffit à remplir le contrat. C’est cette subtilité entre fantasme, désir et réalité qui met la pression au fond de nos balls pendant qu’un bonhomme arpente faussement les rues de Buda pour se taper une bonne kiffade.

Alors ça traîne dans les rues, la vie, ça contextualise la baise, ça passe du gonzo produit à du gonzo produit qui fait semblant de ne pas l’être (le secret de la puissance), des mots, de la drague, des filles qui cèdent gentiment sans tomber dans le vieux cliché « non non non non » du porn à papa. Le rêve, la vie comme on l’imagine en rongeant notre frein dans le métro quand une fille au regard pervers se place devant nous et qu’on n’ose pas l’aborder.

40 ans que le porn nous fait le coup de la panne

40 ans que le porn nous fait le coup de la panne

Y’a du génie dans rien, suffit parfois d’avoir l’idée de porter des lunettes d’espion pour éclater n’importe quelle prod avec villa, popotin spacial et plateform shoes transparentes. Semi-amateur, réalisme et POV, la potion magique pour encore 1000 ans de porn, une leçon donnée par l’Est qui ne s’embête pas de plans de carrière mais plutôt d’optimiser notre fap.


Tumblr ghettoïse le porn

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Le Valley Wag (le blog de Gawker sur les gossips de la Silicon Valley) revient dans un article intéressant sur le besoin de Tumblr de ghettoïser le porno sur sa plateforme depuis que le sémillant David Karp s’est fait croqué par Yahoo!. En effet, si vous nous lisez ou si vous possédez un tumblr porn-friendly vous avez peut-être remarqué que Tumblr a décidé depuis le mois de mai de ranger (à votre place) en trois catégories le contenu de vos blogs : Unflagged Blogs (Blogs pour tous), NSFW Blogs (Blogs explicites), Adult Blog (Blogs adultes — merci Google Translate, t’es un frère). Selon où Tumblr vous situe, vous n’avez plus accès qu’à une partie de ses services, comme l’explique ce tableau ci-dessous.

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Il faut savoir que la frontière entre « NSFW » et « Adulte » est assez mince pour eux, prenons le cas de NSFWorld de ce cher BBBarze. Ce tumblr pourtant plus porté sur le nu artistique que sur la double pénétration est passé automatiquement en contenu adulte.

nsfworld-tumblrDavid Karp était invité hier soir au talk show satyrique américain The Colbert Report sur Comedy Central. Stephen Colbert n’a pas manqué de lui demander où se situait dorénavant le porn sur Tumblr depuis son rachat par Yahoo! et le début de sa monétisation par la publicité.

Gêné, David a maintenu son discours habituel sur la liberté d’expression, ne souhaitant pas trancher entre ce qui était d’un côté de l’art et de l’autre de la pornographie, et a pris comme exemple le photographe Terry Richardson :

Quand quelqu’un comme Terry Richardson ou n’importe quel autre photographe de talent poste une photo de « bon goût », je n’ai pas à faire l’arbitre entre cette photo ou le téton de Lady Gaga en backstage.

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On n’a pas tout compris, mais notre radar à langue de bois s’est affolé dangereusement. En attendant, si votre blog est classé adulte, vous n’existez plus si personne ne vous connait, puisque votre contenu est bloqué depuis Google et en interne dans Tumblr (via les tags) pour satisfaire la très grande majorité des annonceurs. C’est l’idée même de recherche de porno sur la plateforme qui est donc remise en question, caché dans une zone étrange accessible uniquement par les followers. Sam Biddle de Valley Wag analyse ainsi la situation :

Tout ça parait un peu compliqué mais ça ne l’est pas tant que ça : Yahoo! a racheté Tumblr pour être cool. Et Tumblr était cool en partie parce que vous pouviez tomber par hasard sur des boobs, des gifs de boules délirants ou je ne sais trop quoi. C’était un territoire libre détaché des prudes marketeux ou des chartes sur le contenu. Une fois que vous construisez dans internet une sorte de quartier rouge, le reste de la ville devient tout de suite moins excitant.

Et finit par cette conclusion qui pourrait servir de bannière à l’internet, qu’on laisse en anglais car ça sonne mieux :

The internet will never smile when you make it harder to masturbate.

Voilà encore un coup dur pour le porn en ligne qui se retrouve de plus en plus parqué dans un ghetto, entre Google qui lui fait la guerre, Yahoo-Tumblr qui le mettent sur le banc de touche, Facebook-Instagram qui sont allergiques à la nudité, Apple qui se prend pour Disnelyand ou Pinterest qui n’arrive pas à se décider si l’art peut être porno ou le porno peut-être de l’art.

Contactée à ce sujet, Florence Abitboule, rédactrice en chef de notre tumblr et (ancienne) plus grande fanatique de David Karp a déclaré :

C’est plus mon keum, je romps.

Fin du bal.

Gaël Mectoob : « Big boobs & deep throat »

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Il est arrivé comme dans ses vidéos, la démarche tranquille du mec qui est sur le point d’être drôle, mais ne veut pas trop qu’on le dise. C’est à peine le “bonjour ça va ?” passé, que les vannes s’enchaînent naturellement sans se forcer, comme on retrouve un gars de sa bande de potes du lycée : ni le temps ni l’envie de se raconter nos vies, tellement pressés de lâcher des blagues de boobs, de bass et de prouts le long d’une discussion décousue.

Rencontre avec Gaël Mectoob, vrai garçon du web. Si on l’a connu dans le potache, et désormais culte, feu 10 minutes à perdre, on le suit aujourd’hui dans Studio Bagel, avec les mêmes potacheries dans un plus gros budget où on le voit, entre autres, errer dans un monde sans les effets de l’alcool ou personnifier Doctissimo. Dans le même temps, il scénarise des BDs, diffusés sur le très recommandé Glory Owl de Mandrill Johnson, où l’on peut croiser sans s’étonner des lapins Disney, rieurs, qui se fourrent des carottes dans l’anus. Ainsi officie Gaël Mectoob au milieu de la bataille féroce du web faite de pouces rouges et de verts.

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On commence doucement et classiquement, c’était comment ta rencontre avec le porno ?

Ambiance René Château Vidéo. Mon vrai premier souvenir de “boulard” c’était chez mon père, avec mon demi-frère et ses potes. Moi, j’avais 8-9 et ils étaient tous là, il avaient genre 13-14 ans”, “ouais trop fort on va se mettre un porno”. Ils avaient mis une cassette tard le soir, un truc funky américain avec des masseuses. Impossible de te dire le titre. On était tous un peu honteux et ma demi-sœur est arrivée pour dire “vous ne pouvez pas le laisser là, ça va pas ou quoi ?” et j’ai été ramené dans ma chambre tranquillement en me disant “il y a des films bizarres qui existent” sans que ça ne me hante plus que ça. Et après c’était les VHS avec les potes et des BDs, Fluide Glacial, l’esprit erotico-porno. Jusqu’à l’explosion avec Internet. L’explosion de foufounes.

On a du mal à t’imaginer en consommateur attentiste, t’étais plus un dealer de VHS, le dessinateur de bites ou le consommateur massif ?

Ah dessinateur de bites oui ! J’ai été champion régional, payé en heure de colle. Mais je ne suis pas un méga gros consommateur de porno. C’est surtout dans ma tête. Je suis plus dans l’imaginaire, je me fais des films. À l’arrivée de Youporn, je trouvais ça juste marrant d’y traîner. En fait, si je veux m’exciter, je ne me lance pas un porno, mais j’aime bien traîner et je browse, je browse. En y repensant, le premier pote qui avait Internet, on a traîné dix minutes en se disant “waouh” mais on allait tout de suite voir les trucs de cul. Même sur le Minitel, avec mon demi-frère, on aimait regarder le pixel qui bougeait en animation, c’était tellement nul, mais on disait “oh putain putain regarde un mec qui se faisait sucer”. Au début des années 2000, je regardais pas mal sur le net avec l’explosion des “mini-vidéos” qu’on se partageait.

Bonhomme © Klém Photographie

Bonhomme © Klém Photographie

J’anticipe ta prochaine question, mais j’ai un gros classique de cette époque et c’était l’un des rares trucs qui me plaisaient : Les deep throat d’Heather Brooke et ça tournait comme ça d’ordi en ordi, comme si c’était volé. Ce que j’aimais, c’était la fille mignonne mais pas trop plastiquée et le côté fun et marrant, un vrai délire de couple. Elle était là avec son mec, tranquille. C’était fun. Et même si on ne savait pas le délire fake ou vrai, c’était vraiment cool. Quand j’étais ado, j’avais aussi les bandes dessinés, comme Manara ou même Druuna (de Paolo Eleuteri Serpieri), avec une espèce de Monica Belucci et tous les prétextes possibles pour qu’elle baise des monstres dégueulasses. Ce côté bizarre me plaît.

Je me souviens d’un sketch de 10 minutes à perdre, avec le Palmashow, où vous faisiez “l’envers du décor”, à intellectualiser votre humour, façon actor’s studio, pour finalement amener une “casserole dans le cul”… Tu t’es déjà amusé à te transposer de la même façon en réalisateur porno ?

J’adore les bons boobs, je suis un peu un obsédé sexuel aussi hein. Mais je pense que j’irais plus vers un film érotique qu’un film porno. Le Russ Meyer tout ça, le vieux porno. Là je fais un clip pour un pote où je sample plein de films pornos classiques, Deep Throat, Behind The Green Door… C’est un vrai travail de fourmi. Je me lancerai dans le film forcément un peu parodique et très assumé. Je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire techniquement pour réussir à faire un truc bandant et excitant à la fois pour les filles et les garçons… Mais visuellement, ça pourrait se finir aussi comme des films de Matthew Barney, (Il décrit une scène de Hoist, court métrage artistiquo-pornographique réalisé à l’occasion du projet collectif “Destricted”). Drôle et dérangeant. C’est le genre de trucs qui me fascine, non pas pour l’excitation, mais dans le concept. Après je vois les trucs que vous faites sur le Tag Parfait et c’est exactement ce que j’aime faire et voir. Et j’ai plein de copines genre Suicide Girls ou assez libres avec ça, même si je n’ai jamais eu l’occasion de le faire, je me vois bien poser quelque chose sur Vimeo, sexy, fun et sans prétention.

D’ailleurs chez les filles de ton entourage t’as vu une évolution vis-à-vis du porno ?

Quand le porn a explosé dans les années 2000, on se disait putain on va tous devenir fous, on en aura plus rien à foutre, ils en auront plus rien à foutre, ils vont sodomiser leurs copines sans leur dire bonjour, on sera inondé de pornstars et de sextapes adolescentes. Et… non. Même si j’ai des amies, avec qui il ne s’est jamais rien passé, où on s’offre plus de libertés dans nos relations, peut-être influencé par le porno ou même pas. Je pense qu’on a perdu une honte vis-à-vis “du truc” et les gens en parlent plus facilement, Le Tag aide à ça. Et ça se voit dans mes MMS ou sur mon Snapchat (Il appuie son propos en fouillant sur son smartphone et me montre une pote à lui qui lui dédie ses fesses – mi-scarlettjohanssoning dans une salle de bain).

Autant mon Facebook ou mon Twitter n’ont plus aucun sens, c’est tout public et j’y mets n’importe quoi, autant je garde une part de privé avec mon snapchat et ces outils. Même si c’est à la mode chez notre public (les ados) et Monsieur Poulpe s’est fait envahir en en parlant sur Twitter, je préfère son utilisation entre créatifs, potes et, surtout, avec les meufs. C’est le terrain parfait pour voir du boobs. Et du boob accessible. J’ai ma collection perso dans mon portable. Mais c’est beaucoup plus excitant qu’un porno. D’avoir une copine où on s’excite vite fait, sans forcément aboutir à un truc. C’est du bon scénario. Et c’est parfait, car ce n’est pas vulgaire, c’est assumé et c’est fun.

Keep calme snapchat

Un art de vivre

Parlons de Studio Bagel un peu, et de l’internet, il se passe quoi pour l’avenir, vous êtes sur plein de trucs ?

Studio Bagel c’est tout jeune, ça s’est créé en octobre 2012 et je les ai rejoints en février. Et ça marche très très bien. On a eu globalement un bon accueil, c’est parti super vite et super bien. On était dans les premières chaînes d’Europe au lancement des chaînes thématiques et on affronte la hate tranquillement. Youtube, qui est en partenariat avec la boite de prod, espérait 200 000 abonnés et là, on est proche de 600 000 (plus de 733 000 depuis, ndlr).

Par rapport à Youtube, vous êtes en totale liberté ou des trucs sont bloqués ?

Oui c’est vraiment libre, on a juste eu une vidéo qui s’est fait censurer et encore même pas, elle est juste passée en “moins de 18” car on y voyait un objet phallique. Mais après on fait ce qu’on veut, tu parles de bukkake et tout ce que tu veux il n’y a aucun problème. 10 minutes à perdre, c’était juste Baptiste et moi et un producteur associé, on y allait. Là Studio bagel c’est un gros truc, il y a un directeur d’écriture, un producteur, etc. C’est une grosse machine, mais on garde plein de liberté. Tout le monde balance des idées et on regarde ce qui est possible ou non. Moi, j’ai proposé ma connerie avec Spielberg en me disant “bah ils ne vont pas accepter c’est trop chelou” – QUEQUETTE QUEQUETTE à une heure de la remise des prix c’était un peu taré… Je me suis pris 10 000 pouces rouges alors qu’elle était à 300 000 vues. Donc elle a été bien partagée, mais c’est un peu comme tout ce que je fais, on adore ou on déteste et sur cette vidéo c’est flagrant avec une “barre des pouces” à moit-moit’. Dans l’ensemble on fait des trucs très produits, très réalisés, et là j’avais proposé cette idée débile et on l’a faite… C’était cool. Mais c’est encore tout nouveau, on balbutie. On cherche à lancer des séries chacun. Quand tu te dis qu’en novembre, ça n’existait pas… On a déjà fait du chemin.

Et à propos de 10 minutes à perdre, ça va avec Baptiste?

Ouais ça va carrément, bon on a eu une petite période de froid. Mais on s’est vu pas mal à Cannes et on a bien rigolé. On se snapchat aussi. On est toujours sur nos grandes discussions philosophiques et théologiques sur le pouce rouge par rapport à certaines de nos vidéos. 10 minutes à perdre, si on peut faire un parallèle avec le porn, on a explosé moins avec le buzz de “vraiment pd” qu’avec notre ambiance visuelle “amat’” – qui était pourtant produite. Je pense que c’était ce côté accessible où on se retrouve avec un pote dans son appart tout serré, à faire des vannes. Ça a fait comme moi plus jeune avec Jackass : mais qu’est-ce qui m’empêcherait de pousser ce caddie avec eux ? Et donc on en parle et on partage.

T’as d’autres vies au-delà de “l’humour en ligne” ?

J’avais commencé un peu toutes mes activités pseudo-artistiques. Avec mon groupe Joe La Mouk, on faisait du punk psychédélique au début et on est allé vers des trucs à la Sonic Youth, mais très vite, comme on est débile, on a fait des clips rigolos et des vidéos pipi-caca. On avait par exemple fait une chanson qui s’appelait “Ta gueule”, et on avait fait une vidéo avant Youtube/Dailymotion qui avait fait 1,5 millions de vue directement sur nos serveurs. Les gens téléchargeaient et tout avait été pété, ça nous avait fait un peu connaître.

Sinon je mixe depuis toujours, et juste après l’arrêt de 10 minutes à perdre, j’ai un tourneur qui m’a fait confiance. J’arrive au bon moment, pile quand le dubstep est mort ! (rires) Mais je m’en fous. J’ai encore fait une soirée samedi dernier et c’était totalement fou. Les jeunes font la teuf et se déchirent, c’est la déchéance. C’est comme le porno, c’est marrant. Pour le dubstep, j’ai connu les deux périodes où on traînait au Nouveau Casino et on se regardait bizarrement en dansant sur trois “blop blop” et là maintenant les grosses soirées turbines/stades avec les filles seins nues et la folie partout. J’ai connu et aime les deux.

Au Tag, on est fan de tes strips sur Glory Owl.

Ça fait plaisir. Je connaissais Mandrill Johnson sous son ancien pseudo “biscuit” et surtout son strip “Pétain & Gandhi” qui nous faisait chialer de rire. Il en a fait quelques-uns et il a disparu. Puis récemment j’ai vu qu’il relançait ça avec Glory Owl qui se présentait comme blog bd collectif (on y croise Gad l’auteur d’Ultimex ou encore Davy Mourier l’animateur star de Nolife, membre du Golden Moustache et humoriste sur scène, ndlr) où on retrouvait le même ton gentillet hardcore, alors j’ai donné des idées à un pote, bault, et il m’a fait des super dessins et ça a pu se goupiller parfaitement et rapidement.

GAD#17

Dr.Pute 5

GAD#3

Les gifs de la semaine #5

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J’ai bravé la chaleur et quelques mètres pour atteindre l’ordi et vous faire ma sélection de gifs hebdomadaire. Pas facile après avoir passée une grande partie de la nuit au Fap Club, en tombant amoureuse du travail de Peter & Steven. C’est l’été, les reblogs marchent au ralenti, on peut désormais le constater avec ce petit onglet « Traffic » qui vient de s’ajouter sur le tableau de bord. Je vois bien que David Karp essaie de sauver notre couple, après sa bourde sur les contenus adultes. Il tente même de m’amadouer en comparant l’utilité des pubs dans Vogue à celles sur Tumblr. L’argument n’étant ni approprié, ni flatteur, David s’enfonce toujours plus et l’ombre de notre divorce commence dangereusement à planer au-dessus de nous.

legging souille

Remercions ensemble l’Internet de nous montrer ce que nous voulons tous voir. Aujourd’hui s’achève la lutte contre la teamleggingblanc transparent, qui voulait en faire un vêtement d’extérieur. Rappelons quand même qu’il rentre dans la catégorie des fétichismes de vêtements seconde-peau et autres spandex. Qu’il reste à cette place, c’est là qu’il est le plus excitant.

branlette

Voici Hitomi Tanaka, une actrice japonaise dont tout le poids doit se concentrer dans son énorme 97 J, 42 H en taille internationale. Comme vous pouvez le constater sur le gif, c’est énorme, et tout ça pour 1m56. Comment un si petit corps fait pour défier à ce point la gravité ? Mystère. Avec ses seins, Hitomi aime bien faire n’importe quoi : branler des bras, mettre des gifles ou manger des glaces.

cuddling

Un bon petit teasing à l’aide d’une très belle teub. Combien de temps comme ça avant de se mettre en selle ? C’est très délicat de sa part de frapper à la porte avant d’entrer, mais il faudrait quand même penser à y aller faire un tour. On n’est pas au bout de nos peines, car ils ont l’air d’air un peu plus de deux (si si, au fond en flou, un petit sein dépasse).

Il y a un fantasme de foodporn dans ce gif. Ce beau tuyau ressemble à un distributeur de crème épaisse. J’espère avoir un jour le courage de mettre une bombe de crème chantilly bien fraîche au dessus de ma bouche, et d’en déverser tout le contenu pour noyer mon estomac. Je n’ai jamais osé, de peur d’étouffer et d’être écœurée. Vos astuces sont donc les bienvenues.

masturbate

Une fille qui se touche, ne se frotte pas toujours la chatte comme une hystérique. Oui, la masturbation « chill » ou « posey » existe et surtout c’est bien plus sympa à regarder. Ce gif-là est dans le vrai, sauf peut-être cette fille magnifique au visage venu tout droit du paradis.

Juillet 2013 – Mary

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Née:
1991

Ville:
Lyon

Le premier porno que t’as vu ?
J’avais alors 13 ans et je suis tombée sur un truc immonde à la télé, un porno-poils des années 80. Sur le coup j’ai pas compris pourquoi les garçons de mon âge pouvaient regarder des vidéos comme ça, j’ai trouvé ça particulièrement repoussant.

Et le dernier ?
Une vidéo amateur d’un couple qui faisait tout en doggystyle, sans préliminaires. La pauvre a pris un sacré tarif.

Le dernier qui t’as vraiment marqué et pourquoi ?
Une vidéo de James Deen et Stoya. Stoya est déguisée en chienne (au sens propre), couchée dans un panier, une laisse autour du cou, et James lui fait boire du lait dans une gamelle (scène tirée de Bad Girls 7 chez Digital Playground, ndlr). C’était plutôt original, y’en a marre des scénarios classiques. Et comme tout le monde, je trouve que James Deen et Stoya vont super bien ensemble, alors c’est agréable à regarder.

Par quel biais en regardes-tu ?
Redtube le plus souvent. Les couleurs girly de Youporn me sortent par les yeux.

Ton actrice préférée ?
Tori Black. Elle est tellement jolie. Elle n’a peur de rien et sait changer de personnage. Il paraît qu’elle simule tout le temps mais je n’ai rien remarqué. Dommage qu’elle se soit mise à la retraite, on la regrettera !

L’acteur qui pourrait occuper ta pause-dej ?
Il y en a deux : Dale Cooper et Christian Wilde. Tellement sexy, mais des acteurs gays malheureusement… C’est incroyable le nombre de beaux mecs qu’il y a dans le porn gay par rapport à l’hétéro ! Dans le porno « hétéro », on fait croire aux spectateurs que les filles sont capables de coucher avec n’importe quoi, tant que ça possède un pénis. C’est faux, hein.

Ton tag le plus mignon ?
Schoolgirl. Pour les filles faussement sages avec des grandes chaussettes blanches. Mais bon parfois les actrices ne sont pas crédibles, toutes tatouées, des boobs qui font faux et qui ont plus 25 ans. J’aime qu’elles gardent un côté innocent, c’est tout chou.

Le tag le plus sauvage ?
BBC : Big Black Cock. Il m’arrive de taper ce mot-clé, complètement fascinée par ces actrices, visiblement inconscientes du danger, qui se tapent des pénis plus gros que leur avant-bras.

Si tu devais te projeter dans un porno, tu jouerais quel rôle ?
La teen à couettes qui ne connait rien au sexe, et qui apprend avec son vilain babysitter dans sa chambre rose et bleue.

Est-ce que tu penses que ta génération est plus exhibitionniste sur internet que la mienne, celle des vieux croutons nés dans les 80s ?
Je pense que nous sommes une génération qui « assume » plus et qui a pour but premier d’être bien dans ses baskets, contrairement à vous les vieux croutons. Pas de place pour la frustration ou le déni, on assume nos désirs. Du coup on parle de nos vies sans tabous sur Facebook ou Twitter, on met des photos dénudées sur Tumblr… Je vois de plus en plus de filles qui font des photos de nue avec des photographes et qui se retrouvent sur Internet. On est clairement plus exhib’ que nos aînés, mais c’est dans un but exutoire, parce qu’on veut se montrer au grand jour sans peur, montrer qu’on est libre. Il y aura toujours des connasses pour juger mais en réalité je pense qu’elle sont jalouses de notre liberté.

Ton top 3 des musiques pour changer la BO d’un porn ?
AlunaGeorge – You know you like it
Got an Attitude – DJ T. vs Sergej Gorn
Mmmmm – Lindsay Lowend

Pourquoi être Parfaite ?
Pour les même raisons énoncées deux questions plus haut. Sinon, pour te séduire, Gonzo !

Photo par Taposk

Si vous voulez être le ou la prochaine parfaite, envoyez-nous un mail avec quelques photos.

James Deen x Google Glass

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La promesse du porn augmenté en Google Glass vient de refaire violemment surface. Après le coup de semonce de Google en direction de MiKandi, le store Android pour adulte ; voilà que ce dernier réplique avec le meilleur ambassadeur de l’industrie du porn en la personne de James Deen. Si Google refuse que MiKandi sorte une application pour ses lunettes, peuvent-ils les empêcher d’utiliser celles-ci pour tourner un POV ? Apparemment non, c’est en tout cas ce que montre ce premier essai quasi-SFW entre James Deen et Andy San Dimas qui testent ensemble les possibilités offertes par cette technologie.

Le store MiKandi en chie pas mal pour contourner les règles de Google et proposer des applications comme Tits and Glass. Un jeu du chat et de la souris à coups de TOS (Terms of service) que nous narre Arikia Millikan sur Motherboard. Une drôle d’histoire qui finit avec James Deen sur un canapé après ce premier tournage (qui n’est pas un porn, contrairement à ce que laisse entendre son titre).

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Concrètement les Glass apportent une vision POV presque parfaite puisque la caméra se situe au niveau de l’oeil, même si cette technologie existe déjà chez les stalkers ou les pornocrates hongrois, avec une qualité d’image parfois supérieure. L’intérêt réside ici dans l’interactivité qu’offrent ces lunettes et le fait qu’elles peuvent se connecter à d’autres objets comme une seconde paire afin obtenir une vision en double POV. Astuce qui devrait rendre zinzin les amateurs du genre.

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On attend maintenant la suite avec impatience en espérant que les géants du net commencent à nous lâcher la grappe. Ça commence à être douloureux cette tenaille virtuelle, tout le monde n’est pas à fond dans le CBT (Cock Ball Torture), on aimerait bien pouvoir fapper en paix. OK Glass ?

David Cameron, nouveau Père la Morale

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David Cameron, l’actuel premier ministre anglais, libéral-conservateur, part en croisade contre le porn en s’appuyant sur la légitime lutte contre la pédo-pornographie. En demandant à Google et aux autres moteurs de recherche de remplir un contrat moral, aux fournisseurs d’accès de filtrer le porn par défaut et en plaçant une frontière entre ce qui est acceptable ou non dans le porno légal, David Cameron pousse le Royaume-Uni à une terrifiante marche arrière en matière de libertés individuelles et de neutralité du net.

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David — ne s’appuyant sur aucune étude scientifique — estime que les petits Anglais sont en danger, que le grand méchant porn va les corrompre et les transformer en bêtes immondes. Dans sa logique simpliste, il appelle donc à la censure du porno sur le net, des contenus dits « violents » mais aussi de rendre leur possession illégale. En dehors du fait que cette demande est techniquement ridicule à appliquer, et que ni les moteurs de recherche ni les acteurs de l’industrie du divertissement pour adulte n’ont pas à se soumettre aux délires moralistes d’un Premier ministre qui aimerait bien se faire réélire, on assiste à un glissement éthique dangereux dans ce que le porno peut ou ne peut pas montrer.

Peter Acworth est pas content

Peter Acworth, patron de Kink.com, tire la tronche

David est peut-être un excellent père de famille, il n’en est pas moins un très mauvais connaisseur d’internet et encore plus de la pornographie. Une dérive populiste qui a agacé au plus au point Peter Acworth, né en Angleterre, créateur et patron du plus gros studio BDSM au monde : Kink.com. Dans une lettre ouverte postée sur son blog, il s’en prend au premier ministre.

Mes premiers contacts avec la sexualité se sont faits avec des magazines et des vidéos bondage dans des sex-shops miteux de Londres. J’ai ainsi compris que le BDSM faisait partie de ma sexualité et que je n’étais pas le seul dans ce cas là. J’ai appris qu’il existait des gens regroupés en communauté qui partageaient les mêmes goûts. La pornographie est à mon sens quelque chose de sain.

S’il avait eu à cette époque une quelconque répression sur ce type de porno, je me serais senti mis à l’écart et n’aurais jamais pu trouver des gens avec qui partager ces fantasmes, et je n’en serais probablement pas là où j’en suis aujourd’hui.

Il dénonce aussi la facilité avec laquelle cette mesure pourrait condamner le simple possesseur d’images pornographiques « extrêmes ».

Les lois concernant la « pornographie extrême », que vous souhaitez durcir aujourd’hui, sont pour le moins ambiguës. Qui est en mesure de dire ce qui est illégal ou non ? Un couple BDSM qui se prend en photo devient-il coupable de quelque chose parce qu’il possède ses propres images ? Comment fait-t-on pour faire la différence entre une image une scène de SM hard, et ce que la loi britannique désigne comme « susceptible d’entraîner de graves blessures à l’anus, aux seins et aux organes génitaux ? ».

Et comme Peter est bien décidé à achever les puritains, il décide de s’aventurer en terrain glissant en évoquant l’évolution des chiffres des agressions sexuelles au cours de la décennie précédente.

Je n’ai pas encore vu de preuves convaincantes concernant [l’existence] de conséquences néfastes sur la pornographie sur Internet. En effet, depuis la création d’internet à aujourd’hui, il y a eu une diminution remarquable du nombre de viols dans les civilisations occidentales. Anthony D’Amato, professeur Leighton de droit à l’Université Northwestern l’explique très bien dans Porn Up, Rape Down (un document rédigé en 2004, mais le nombre de viols a encore chuté de 15% aux États-Unis jusqu’en 2013).

Pleure pas Peter. Promis-juré qu'on la vivra notre putain de belle histoire

Pleure pas Peter. Promis-juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire.

Les réformes voulues par David Cameron ont peu de chance d’aboutir, mais elles continuent à pointer du doigt le porno (et par extension internet) comme responsables des maux de la société. Il est en effet toujours plus simple de désigner un bouc émissaire que d’expliquer aux parents qu’ils éduquent mal leurs enfants. Internet et le porno en ligne n’ont – jusqu’à preuve du contraire – toujours pas créé une génération plus dingue ou violente que la précédente. C’est un raisonnement simpliste qui, en plus de prendre la jeunesse pour plus bête qu’elle ne l’est, veut nous faire croire que des images auraient un pouvoir de transformation extraordinaire sur la société. La réalité est bien plus nuancée, dommage que ce mot soit malheureusement banni du discours politique.

Les gifs de la semaine #6

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Depuis une semaine, je me lève le matin en sursaut à cause de l’orage. À 6h30, un jus d’orange et un café plus tard, je fais comme d’habitude mon petit tour sur tumblr, avec un internet au débit relatif. Les gifs ne se chargent pas et je me perds dans l’infinite scrollbar, je pédale dans la choucroute, la terrine, le couscous pour finir par poser un cœur et remettre le reblog à plus tard. Cette histoire commence à me les briser sévère, d’autant plus que j’ai constaté que la chasse aux images porn était de plus en plus active. La procédure de divorce avec tumblr avance et je compte bien garder mes meubles, mes bébés et la maison avant qu’ils ne disparaissent un a un. Tous mes gifs et images, repostés avec soin je les laisserai vivre leur vie sur le net et tant pis si David n’aime pas les poils, les seins ou la sodomie, c’est qu’il n’a toujours pas compris l’essence d’internet.

pasteque

Quand il fait chaud, beaucoup seraient prêts à tout pour mettre leur zigounette au frais et ne pas avoir « les bonbons qui collent au papier ». Sur Tumblr, seul deux fruits ont atteint un niveau de popularité supérieure : la pastèque et l’ananas. Mais qui voudrait mettre sa teub dans un ananas ?

remy lacroix

Comme moi, vous aurez reconnu au premier coup d’œil sur ce charmant fessier qu’il s’agit de Remy Lacroix. Elle profite d’un petit annulingus avec un jeune homme assez séduisant et doté d’une langue épaisse. Mais juste un petit coup de léchouille, pas la peine de retirer son haut, elle doit avoir autre chose à faire après.

rimjob

Il fallait bien le pendant féminin au gif précédant, histoire de mettre tout le monde d’accord. Le gars à l’air de bien savourer, à en juger par la bonne gaule. On notera son épilation pointilleuse, une bien douce attention pour sa go

Mason Moore part en guerre et pour achever son adversaire, elle balance le coup ultime : un bon gros jet qui le mettra KO. Je n’ai pas trop compris comment elle fait pour tenir à l’horizontale, peut être que son vagin suffit à offrir une bonne prise.

rough sex

Histoire de terminer sur une belle image pleine de douceur, voici le dernier gif de la sélection. La petite meuf prend de plus en plus son pied au fur et à mesure que le gars la relève. On peut lire l’orgasme imminent avec le dernier gros plan sur son visage. Clap de fin dans la joie.


Divine Bitches, voyage au sommet du porn

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C’est quand la dernière fois que vous avez vu un porn en entier ? Pas un film mais une scène, dans les 30 à 40 minutes en moyenne ? Ça fait un bail, on le sait, nous aussi d’ailleurs, on picore des bouts, on passe de scènes aux tags puis aux moments. Un zapping effréné pour ne plus chercher seulement le tag parfait mais aussi l’instant parfait. On fonce sans se retourner sur l’autoroute de l’information au triple X, pas d’arrêt pipi, pas de péage, pas de radar, on change de file sans clignotant, on est des fous.

Pauvre prostate, abandonnée sur la route des vacances

Pourtant, les 55 minutes bien tassées qui vont suivre pourraient bien donner la meilleure scène de milking prostate produite à ce jour. Ce tag abandonné du porn hétéro qui trouve plus souvent des réponses dans la production homemade que dans le travail sous projecteurs, ce que nous déplorons le soir au coin du feu. Cependant quelques studios s’y essayent de temps à autres avec des gants de chirurgien — qui sont au sexe ce que la poignée de main avec une moufle est à l’amitié.

Aucun respect pour le point G

Aucun respect pour le point G

Pas évident de libérer son boule sur internet quand on est un mec, même en 2013, entre le femdom humiliant, le strap-on pied sur la gueule, le homemade filmé avec un Nokia du passé ; l’amateur masculin qui veut satisfaire sa curiosité anale n’a parfois plus qu’à se rabattre sur ces vidéos d’hommes seuls qui s’enfoncent des tournevis dans le fondement. Une fantaisie qui laisse bien songeur quant à sa portée excitante. Heureusement, en marge, des gens oeuvrent pour le bien-être des hommes libres.

Dans la grande sphère pornographique, un studio continue à planer au-dessus de la meute des pornocrates fatigués, l’indéboulonnable Kink. Avec ses scènes comme des épopées, ses pratiques sexuelles qui font figure de scénario, sa liberté et son vice spectaculaire qu’on soit ou non sensible au BDSM.

Au sommet de la forteresse de Kink

Dans l’offre cloisonnée mais riche de Kink, on trouve Divine Bitches dédié aux femmes qui font des hommes leurs objets de torture. Ça part de la douce domination pour fétichistes du pied pour rapidement dériver vers des scènes bien plus corsées où le sub se prend de sérieux coups de latte dans les balls, attaché, humilié, fisté, gode ceinture calé au fond du gosier. Tout un arsenal de supplices pour les amoureux de flexibilité, d’inversion des rôles et de plaisir qui suit la douleur.

A l’Armory la vie est différente, tout commence par une feuille à remplir des pratiques qu’on souhaite effectuer, un code de sécurité (safe word) et un petit planning de ce qui va vous arriver. C’est à la fois le studio le plus libre et le plus carré qui puisse exister, respectant à la lettre les règles de la communauté BDSM. Cerise sur le gâteau – mais vous le savez sûrement déjà – chaque scène finit en beauté par une interview des protagonistes pour bien montrer que tout ça reste un jeu. C’est aussi l’unique studio qui vous montrera qu’il existe une vie après l’orgasme, en peignoir rouge après la douche, soit une certaine idée de l’élégance.

On diverge ceci dit, j’étais parti pour vous parler de wads dans le boule, activité que les esthètes de l’orgasme sismique connaissent bien. Mais avant de passer aux choses sérieuses, je dois vous présenter Maitresse Madeline et Lance Hart, nos héros du jour.

maitresse-madeline

Madeline, reine du teasing

Maitresse Madeline

Avant d’avoir une frange et une teinture auburn chez Kink, Maitresse Madeline était blonde et avait un site où elle vendait ses clips, elle continue d’ailleurs sur Clips4Sale bien que la concordance de teinture ne corresponde pas du tout avec sa page chez Kink. Surement une sombre histoire de perruque qui ne change en rien la suite des évènements.

Le dirty talk à son meilleur

Le dirty talk à son meilleur

Madeline est donc maîtresse, ce qu’il signifie qu’il y a toutes les chances du monde pour qu’elle s’asseye sur vous, vous soumette, vous défonce le boule et vous parle salement. C’est une sacrée pipelette qui connait son sujet et vous chauffe jusqu’à la mort avant de vous balancer un sévère coup entre les cuisses pour vous ramener à la raison si elle sent que vous lâchez prise.

Elle possède l’art délicat et précis du teasing : faire monter la pression, la faire descendre, puis remonter, jouer sur la corde raide jusqu’à ce qu’elle pète le plus tard possible en vous racontant des saloperies à l’oreille. Les subs apprécient cette délicate attention pendant que les fappeurs serrent les dents et se demandent quand est-ce qu’ils vont pouvoir viser le plafond.

Lance Hart

Lance Hart attend calmement son heure

Lance Hart

Madeline n’est évidemment pas seule, elle est accompagnée de Lance Hart qui est un acteur “versatile” comme l’indique sa fiche Kink, à l’aise sur toute l’échelle de Kinsey surtout du côté sub de la force. On le retrouve autant dans Divine Bitches, Men On Edge ou TS Seduction. Beau gosse, crédible, docile, teub accessible, boule souple et balls résistantes, Lance a donc tous les atouts pour s’épanouir avec Madeline.

Une heure de tension infernale

Une heure de tension infernale

Existe-t-il vraiment un scénario chez Divine Bitches ? Difficile à dire, disons que nous sommes dans une sorte de gonzo où le décor serait le contexte et la relation entre la dom et le sub l’épine dorsale. Le vrai scénario se situe dans l’acte sexuel en lui-même, souvent riche, complexe, long et inventif. Dans cette scène, Lance se retrouve attaché au milieu d’un décor irréel entre parking et chambre à coucher. Un univers dédié à Maitresse Madeline qui va faire de ce beau gosse l’objet de ses fantaisies pendant une durée exceptionnelle d’une heure, sans faire redescendre une seule fois cette putain de pression.

The Last Prostate Ever Milked On Earth

On tient une pépite du genre, qui se regarde sexe en main ou juste avec les yeux, sans rien lâcher comme Boutin accroché à son cocotier. On retrouve là l’essence des meilleurs porn : une tension infernale, du dirty talk impressionnant, une frustration intégrale. Une scène d’une folle intensité où même le douloureux tag CBT (Cock Ball Torture, ouille) passe sans trop faire de dégâts (faut dire qu’elle préfère viser le scrotum que directement les kiwis).

Ride the pony

Bouli time

Et surtout une palette de tags qui nous amène naturellement à un pegging des plus royaux, suivi d’un massage de prostate tellement épique qu’il envoie ce cher Lance en rotation autour de la Terre. Un orgasme tonitruant qui laisse son sexe dur comme du béton des minutes après le décollage de sa petite fusée. Le genre de porn qu’on ne croise pas au détour d’un tube, qui vous redonne la foi et donne au fap toute sa puissance.

En parlant de tubes, la politique de Kink vis-à-vis de ces derniers est assez claire : c’est un outil promotionnel, un business d’affiliation et pas plus. Vous ne trouverez pas officiellement des vidéos longue durée là-bas et celles envoyées par les utilisateurs ont la vie (très) courte. Cette vidéo n’est donc pas disponible sur les tubes et on ne va pas non plus s’amuser à l’héberger chez nous, Peter Acworth utilisant quotidiennement toute une batterie d’objets de torture on n’aimerait pas en faire les frais pour votre bon plaisir.

Alors qu’est-ce qu’il vous reste à faire ? L’acheter, vous abonner à Divine Bitches ou la trouver autrement, c’est pas bien compliqué elle s’appelle « The Last Prostate Ever Milked On Earth », vous connaissez internet et sa générosité.

wink

Amusez-vous bien.

L’édito des vacances

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On met en semi-pause le Tag pour une partie du mois d’août sur un constat presque triste : après trois ans d’activité, on sent que les choses se tassent un peu, l’envie est toujours là, intacte, mais on tombe parfois dans un ronron quotidien qui n’est pas forcément excitant.

L’amour est immortel

Il faut dire que tenir la barre de ce navire est parfois un poil compliqué quand votre compte en banque fond comme une glace sur le bouli d’Alexis Texas. Pour pallier ce réel problème financier qui sape le moral de tout le monde, on ne va pas vous proposer une version payante du site, vous vendre n’importe quoi, lancer un kickstarter ou courir derrière l’audience pour devenir un vulgaire pousse-buzz. Nope, on va tout simplement passer la seconde en claquant un énorme burn-out sur le parking d’internet.

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Dodge Charger, allez montez les neveux

L’amour dure trois ans, chez nous il est immortel. On est jeunes et ambitieux, parfois vicieux, il faut qu’on se dise qu’on peut être princes du web si on veut.

Vous avez peut-être remarqué que les semaines sont inégales en 2013, parfois ça envoie bien mais souvent on est à la traîne et poussifs. La raison est simple : ça s’agite sévère dans les souterrains ; sous vos pieds on cherche des solutions, des idées pour continuer dans les meilleures conditions. On a plutôt la dalle mais comme on n’est pas prêts à se compromettre, tout ça prend du temps.

Cet édito avait presque démarré dans la douleur, en fait il n’en est rien. On ne va pas continuer comme ça dans la routine, il faut savoir prendre des risques pour avancer et on est prêts à sacrifier nos vies pour ce bout d’internet qui nous est cher. Voici dans les grandes lignes ce qui vous attend à partir de la rentrée.

gloryhole

Le Tag Parfait, world famous

On fait le premier pari de se développer en anglais avec traduction professionnelle et rédacteur en chef adjoint de l’autre côté de l’Atlantique. Pour la partie française ça ne change pas grand chose, à part qu’on renforce l’équipe sur ses bases : le contenu original et l’éditorial

Dans un premier temps, une version light du site, en anglais, va faire surface et on réfléchit déjà à une V4 pour vous proposer une toute nouvelle version, bilingue, mieux adaptée aux tablettes et smartphones, plus moderne, fluide, belle et visuelle.

Le fap français

En parallèle, un second gros projet commence, ça faisait quelque temps (quelques années même) que ça nous trottait dans la tête mais on n’avait pas encore trouvé de perspectives intéressantes pour enfin se lancer. Maintenant que ça semble plus clair pour nous, on va vraiment faire du porn, en distribuer, secouer gentiment le milieu français qui roupille.

On ne va pas aller concurrencer les Dorcel, Jacquie et Michel ou John B. Root, on va simplement tenter de tracer une autre voie qui nous et vous correspond plus. Aucune révolution, juste du porno en français, attractif pour le reste du monde, qui nous parle, détaché de la notion de performance, avec de l’éthique et de la liberté sans oublier d’être excitant. Si tout se passe bien, à l’automne on devrait pouvoir vous proposer un site bilingue avec des productions tamponnées du Tag. Difficile de rentrer dans les détails et la direction artistique pour le moment, soyez juste patients et croisez les wads.

A ce propos, si vous voulez passer de l’autre côté de la caméra, on cherche évidemment des acteurs et actrices qui seraient tentés par l’aventure de tourner avec une équipe jeune, motivée et sérieuse. Contactez-nous sur casting@letagparfait.com et on vous en dira plus.

Poke

Poke

Sur ces belles paroles, barrez-vous d’ici, prenez des vacances, on s’occupe de votre rentrée avec l’énergie de mille fap cumulés. Toujours aussi chauds comme des couscous, relancés comme jamais pour les trois prochaines années.

Les gifs de la semaine #7

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Nous sommes en août, le Tag est en stand-by flexible, tout comme le reste de l’internet. Ce n’est pas parce que j’ai arrêté de squatter les bureaux que je renonce à cette rubrique. Je scroll beaucoup trop internet pour ne pas vous en faire profiter. Il me reste encore une semaine avant de m’envoler siroter des Spritz sur la côte amalfitaine, mais d’ici là, soyez sûr que je serais fidèle au poste, toujours à l’affut si un gif de cul pointe le bout de son gland.

mouille

J’ai du mal à croire celui-ci, passe encore pour le squirt mais l’inondation progressive j’émets quelques doutes. Enfin on peut toujours rêver sur une mouille claire, lisse et suffisamment abondante pour régler les problèmes de sécheresse de la Mer Morte.

uretre

J’ai déjà entendu pas mal de fois l’histoire du mec qui s’enfonce une fleur dans l’urètre, une légende urbaine à vérifier, nouveau défi : ce mettre un doigt dedans. N’essayez pas ça chez vous, on ne joue pas avec la nourriture, ni avec les organes génitaux, sauf si c’est pour se les mettre dans la bouche.

Ça c’était pour accompagner le dernier bon fappeur en date, dans une ambiance domination bien sympathique. Le pauvre garçon ne devait pas suffisamment maîtriser l’art difficile du cunnilingus, en conséquence il a eu droit à une bonne claque dans la gueule et au dodo sans zizi-panpan.

coffee

Chaque matin, je mets du sucre dans mon café, ainsi que du lait. Ça rend le réveil plus doux, surtout lorsque j’ai la tête dans le cul et que je suis de mauvaise humeur. Ce gif m’a foutu le vomi au bord des lèvres ; mon traumatisme est total. Je prendrai désormais mon petit déjeuner seule, pour toujours et à jamais.

hanches

Est-ce qu’on a la moindre idée de l’effort fourni par cette charmante petite go ? Médaille du courage parce que le mec ne fait pas grand chose. Enfin, j’espère qu’il est kiné car la cyphose guette son joli petit dos.

Ortie : « A quoi bon faire du porn si les gens ne se masturbent pas ? »

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La première fois qu’on est tombé sur une vidéo d’Ortie (sans « s »), on pensait qu’une brève suffirait pour présenter cette jeune photographe/vidéaste. Puis on a commencé à se renseigner et à discuter un peu avec elle, et on s’est aperçu qu’on était en présence d’une vraie camarade de porn. Vous commencez à nous connaître, quand on se retrouve avec une fille qui filme d’autres filles qui se déshabillent, on a tendance à s’éterniser et à parler plus que prévu.

Comment as-tu commencé à tourner du porn ?

J’ai d’abord fait beaucoup de selfshot dénudés, érotiques ou porn, jusqu’à ce que des copines me demandent de les shooter aussi. Ensuite, ça s’est enchaîné et j’ai fini par bosser pour des sites comme Suicide Girls, où j’ai commencé à avoir une visibilité dans la communauté érotique.

Tu es partie sur quelle idée pour cette vidéo avec Nur ? 

Deux choses principalement : d’un côté Nur qui faisait des rêves récurants où je faisais des vidéos de porn d’elle. On s’est donc dits qu’il fallait faire plaisir à son inconscient. De l’autre Sacha Kimmes, la créatrice de la marque de lingerie Ihaveawhitepussy, avec qui je travaille régulièrement, qui voulait une vidéo mettant en scène ses créations.
Comme j’avais envie depuis quelques temps de vidéos sexy et mignonnes de filles qui se déshabillent, j’ai sauté sur l’occasion pour conjuguer le tout.

C’est une vidéo très sensuelle qui frôle le porn sans jamais l’atteindre, ni tomber dans la vulgarité je trouve, tu a voulu travailler dans ce sens ?

Tout à fait. J’essaye au maximum d’éviter les prises de vues trop frontales, trop directes. J’adore les plans rapprochés, en biais, intimistes en somme. Pour moi c’est là que se joue l’excitation : une belle cambrure, un mouvement de jambes qui se croisent, une manière de sourire. J’adore aussi les plans très explicites et je suis une grande adepte du porn, mais je fuis la vulgarité autant que je peux, parce que pour moi ça n’a pas sa place dans la sexualité. Honnêtement, ce n’est pas ce qui m’excite dans un rapport sexuel, et je préfère mille fois une fille naturelle qui montre son désir sans équivoque que quelqu’un qui joue la séductrice ou l’allumeuse en se référant à des vieux codes de la drague. C’est ça que je veux transmettre dans mon travail érotique.

À quelle fréquence regardes-tu du porn et sur quels sites ?

Je passe beaucoup de temps à errer sur Tumblr à la recherche d’images porn qui m’inspirent et m’excitent, puis que je publie ensuite sur mon blog Bouche Agonie, donc c’est en général quotidien. Pour du contenu vidéo, je vais plutôt sur xHamster.

Quels sont les tags que tu vas voir le plus souvent ?

Masturbation, anal, bdsm, squirting, teens, webcam, spanking, fisting, strapon pour les plus fréquents. Mais comme je suis quelqu’un qui s’ennuie vite et qui aime bien découvrir, j’ai tendance à fouiner un peu partout pour trouver de la nouveauté.

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Tu m’as parlé d’un projet de porn différent, tu peux nous en dire plus ?

Avec Rémi Chapeaublanc on est presque prêts à tourner la première vidéo de notre série, sur une fille qui se lacère les fringues et la peau avec des couteaux jusqu’à jouir. Il nous manque surtout une bonne musique pour aller avec la vidéo. On espère ensuite que cette vidéo fera son chemin sur le net et nous permettra de trouver un producteur qui aura envie de bosser avec nous sur une série de 5 ou 6 vidéos. À côté de ça, on fait aussi des vidéos un peu plus conventionnelles pour les sites de Feck (la boîte qui gère Beautiful Agony, IFeelMyself et IShotMyself), avec qui je travaille régulièrement.

Il y a d’autres façons de filmer du porn qui t’ont marquée ? Je trouve que c’est toujours un échec, trop expérimental ou trop clivant.

Marquée, ça c’est sûr. Dirty Diaries notamment, où j’ai été frappée par l’absence totale de désir que ces courts m’ont provoquée. À la fin du film, je me suis dit : « merde, c’est donc ça qui se passe quand on veut faire du porn non-conventionnel ? ». J’ai été super déçue d’avoir autant de mal à trouver des porn beaux, intéressants et excitants (et pour l’instant je reste plutôt insatisfaite). C’est un peu comme si une fois qu’on avait opté pour une démarche artistique, on mettait de côté l’aspect sexuel, qui est pourtant la base du porno. Parce qu’honnêtement, à quoi bon faire du porn si les gens ne se masturbent pas en regardant les vidéos ?

Je suis devenu VIP chez Kink Virtual

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Tranquillement au bureau en train d’assurer ma mission de veille rédactionnelle, je m’apprêtais à sortir étudier l’incidence de l’apparition soudaine de l’astre solaire sur la longueur des jupes parisiennes – un nouvel article en immersion totale dont j’ai le plus grand secret – quand le taulier a eu une autre idée.

Il m’a tendu une carte gold dont j’ignorais jusqu’alors l’existence et m’a annoncé ma nouvelle mission : « Coco, tu vas devenir VIP sur Kink Virtual et cette-fois, tu ne pars pas avant d’avoir utilisé à bon escient ton tuyau de plombier polonais », avant de se mettre à chantonner « Pippo, Pippo, Pippo et son gros tuyau » de sa petite voix fluette.

red light center VIP confirmation

Un CCBill de 20€ plus tard, me voilà sérieusement dans le game.

Je dois l’avouer, je n’étais pas chaud chaud à l’idée de retourner dans l’Utherverse, encore traumatisé de mon expérience ratée (que je conseille de lire au risque de ne pas comprendre une grande partie de ce qui va suivre). Mais que voulez-vous, il me restait ce goût amer d’inachevé sur le clavier et je ne suis pas homme à faire les choses à moitié. Il fallait que je replonge dans ce monde étrange, bien décidé à revenir sur les étapes de mon échec pour en changer la conclusion.

Un monde de surprises

Première surprise : je ne débarque plus dans mon antre habituelle, mais dans le transport center, ce hall de gare pour âmes errantes. J’ai dit que je reprenais les étapes de mon voyage précédent, direction donc la troisième porte des étoiles sur la gauche, celle qui me mène chez Kink Virtual, je reviendrai dans ce hall en temps voulu. Je retrouve mon nid douillet, ses tapis persans/dancefloors, sa belle hauteur sous plafond, ses chaînes… sa musique.

De bonne humeur à l’idée de retrouver ce lieu où je me sens si bien, je ne mute pas You give love a bad name, ce qui incite Gonzo, dont le bureau se situe dans mon dos, à m’intimer l’ordre de mettre un casque le plus rapidement possible si je veux continuer à utiliser mes bras pour jouer/écrire des articles/fapper.

Nouvelle surprise : la blonde et la redhead qui se tenaient de part et d’autre de mon lit, si habillées quand j’étais ce crevard de l’amour, sont désormais entièrement nues. Manifestement, Peter Acworth sait recevoir ses VIP, et je deviens un peu moins réticent à l’idée de poursuivre l’aventure.

Kink Virtual lounge VIP

Welcome to my VIP crib !

Forcément, je m’approche de tous ces objets, de toutes ces modèles qui me sont devenues beaucoup plus friendly depuis mon ascension sur l’échelle sociale du membership. La Catapult Super Digital Ultra HD 81 reste inutilisable, certainement cette péritel toujours débranchée. Mais les filles, elles, sont dorénavant bien « cliquables », même la petite ebony qui a quitté son jean-débardeur pour ne laisser aucun obstacle entre sa douce – je l’imagine douce – peau sombre et l’acajou apparent de la table sur laquelle elle continue à s’amuser plus explicitement.

Et là, troisième surprise de mon nouveau statut : à côté de cette table, une porte contre laquelle je me cognais désespérément m’est maintenant disponible… Je pousse – enfin je clique sur – ce lourd battant, pour se voir révéler à moi une pièce secrète, sombre, silencieuse – la musique s’est coupée – et dépouillée, seulement destinée à nos petits jeux : cette pièce, ce sera MA pièce, celle où il me faudra conclure, voici mon objectif.

Kink Virtual secret room dungeon

La cave de Nikita, mais en mieux.

Il est temps de partir à la recherche de ma nouvelle conquête. Mais avant de m’aventurer à nouveau dans ce grand monde, une dernière chose : dans le coin supérieur droit de mon écran s’affiche désormais, en lieu et place du « UPGRADE TO VIP » qui m’aguichait en lettres d’or, une version miniature de mon avatar, dont je découvre qu’il peut être mis à nu en cliquant simplement sur ses fringues. Il est temps de le créer à mon image.

Nouveau look pour une nouvelle vie

Customiser son personnage, c’est tout de même une étape essentielle dans n’importe quel jeu digne de ce nom. Le but est qu’il nous ressemble – à moins de jouer à du MMORPG plus orienté Heroic-Fantasy, auquel cas on se fera un point d’honneur à donner à l’orc qui nous sert d’avatar le look le plus chimérique possible.

Dans Kink Virtual, ce côté plus fantaisiste est possible si on est amateur des divagations « furry », mais comme le jeu a crashé quand j’ai voulu m’y essayer, j’ai pris ça comme un signe d’éviter de pousser ce délire trop loin. Je m’en tiens à l’humain et tente de me représenter dans ma tenue IRL du jour : un combo assez classique de skets-jean-polo plutôt facile à reproduire.

La personnalisation vestimentaire peut être encore plus poussée en dépensant des Rays (la devise du jeu, qui s’échange entre 0.070 et 0.075 $ le ray) dans les très nombreuses boutiques de ce monde virtuel, mais c’est du côté du physique que ça se complique : si au niveau de la carrure on a l’embarras du choix de « micro » à « X-Large », il me sera très difficile de reproduire correctement ma jolie gueule d’amour.

Faute de mieux, je me retrouve donc avec une coiffure type petite crête des années 2000 pour ne pas avoir à choisir entre un véritable iroquois, un chapeau de cow-boy blanc et une coiffure tout droit sortie de Jersey Shore ; une tête carrée d’agent du KGB à la mâchoire serrée ; une barbe plus proche que celle de Zangief que de ma belle pilosité de trois jours.

Kink Virtual relooking

Relooking extrême

D’autres personnalisations existent : si l’envie vous prend d’avoir une gueule à la John Wayne Gacy en mode Pogo, sachez que c’est tout à fait possible. Le catalogue de tatouages est probablement le plus fourni, du classique tribal à l’estampe japonaise qui met en scène une femme ligotée sur le dos, en passant par le loup qui hurle devant une lune énorme (no kidding) ou le Heartagram, un choix vraiment impressionnant.

Les piercings sont disponibles également, même s’il manque cruellement d’un prince Albert pour joyeusement agrémenter ma belle teub, de taille relativement correcte mais pas modifiable hélas. Je m’accommoderai de ce manque, il est plus que temps pour moi d’aller arpenter les dédales de l’Utherverse et enfin, enfin atteindre ce but pour lequel je me suis lancé dans cette folle aventure : m’envoyer en l’air chez Kink.

Seul au monde (bis)

Première destination, évidemment, le Transport Center. Là où j’ai rencontré du monde hier, la déception aujourd’hui : l’absence de toute âme qui vive, même pas une petite verte comme je l’étais lors de ma première visite. Serait-ce mon supplice qui se rejoue ? Je le crains déjà, tant j’ai l’impression de revivre les mêmes situations désertiques.

Seule différence : des zones qui m’étaient interdites jadis me sont désormais pleinement accessibles et c’est à nouveau que je me retrouve dans ces lieux incongrus ; cette plage, ce bateau et même un musée dans un Vancouver reconstitué – vestige d’une époque où la ville s’était dit que placer des billets verts dans les mondes virtuels était une idée novatrice.

J’imagine des centaines d’avatars assister à un vernissage virtuel, à boire du champagne virtuel dans cette grande salle remplie d’œuvres d’artistes locaux qui se rapproche maintenant plus du bar de l’Overlook que d’un haut lieu de la culture. Je chope une bière et esquisse quelques pas sur le Rihanna qui joue à ce moment là, mais seul sur le dancefloor, le cœur n’y est pas.

Dancing in the museum of Virtual Vancouver

Everyday I’m poppin’

Dans l’immensité de ce monde, il y a vraiment des coins sympas pour s’envoyer en l’air ou juste pour visiter. À l’apogée de ce modèle de mondes virtuels, des mecs ont voulu investir dans ce qu’ils pensaient être le futur : des marques, ou peut-être juste des fans qui se sont mis en tête de passer des dizaines d’heures à modéliser ces lieux si particuliers dans le but de se faire un peu de pub ou un peu de maille, ce qu’ils ont dû réussir à faire pendant seulement trois mois.

Aujourd’hui, tous ces lieux sont tous aussi désert les uns que les autres et c’est dans la solitude la plus totale que je traine au gré des clics sur les portes. Là dans une boutique remplie de fringues ringardes à acheter pour quelques rays ou plus loin dans un bar au drapeau texan, à chevaucher un taureau mécanique – expérience que j’ai faite nu parce que YOLO et parce que de toute façon qui peut me juger ?

Le meilleur délire reste néanmoins le Hell Katz, une espèce de bâtisse qui se voudrait gothique, avec des dragons et des femmes géantes en magma en guise de déco. Si vous pensez que je vous écris sous champis, détrompez-vous. On peut effectivement croiser des champignons rigolos dans le jeu, mais les seuls effets seront des couleurs un peu plus ternes et un effet chiant de traîne derrière le personnage, la preuve en image.

Hell Katz Kink Virtual Giantess

Méga déliiire !

L’ambiance est Svart Crownesque à souhait et les accessoires dans le thème de ma mission. Seul problème : comme trop souvent, il n’y a personne pour me servir de partenaire. Monde de merde. Et puis je me souviens : le Palace Sex Pit. Son dancefloor bondé ; ses lits ; ses masseuses et sa playlist effrénée.

Pour une fois, je ne suis pas trop déçu : il y a du monde – comprendre une douzaine de personnes – du vert, du jaune, et ma dernière conquête, cette charmante bunny aux cheveux peroxydés qui a depuis nos derniers ébats perdu sa fourrure. Je ne suis pas là pour jouer aux dés ; je balance alors dans mon plus bel anglais à l’assemblée réunie : « Who’s in for some BDSM action at the Kink Lounge? ;)« , difficile de faire plus explicite.

C’est x_HEAT_LIPS_x qui me répond, par message privé s’il vous plaît ! Ma joie, pourtant, sera de courte durée.

It’s all about the money

Car x_HEAT_LIPS_x, malgré un pseudo caliente et sa dégaine attrayante de blonde en nuisette, n’est autre qu’une courtisane. Une gourgandine, une gagneuse… Une péripatéticienne qui me racole comme il se doit : « I am for rays anywhere ». J’enfile mon plus beau costume de Bernard de la Villardière, et l’agrémente d’un peu de naïveté : comment se fait-il qu’une fois VIP, on me demande encore de payer ? x_HEAT_LIPS_x, pensant flairer le noob et/ou le pigeon, m’explique : c’est une working girl, comme l’indique un petit badge rouge au dessus de sa tête.

Son tarif : 40 rays les 20 minutes. Pour venir dans mon antre Kinkesque, elle m’annonce que ce sera un peu plus cher, sans me dire vraiment combien, malgré mes demandes répétées. Comprenant que je n’étais pas prêt à passer à la caisse aussi facilement, elle s’éloignera vite vers une autre cible moins économe que moi et qui n’hésitera pas à s’allonger sur elle à même les lits du Palace. Soudain, je vois tout un tas de badges rouges « working girl » auxquels je n’avais pas prêté attention jusqu’alors.

kink virtual palace sex pit working girls

I got 99 problems but the bitches ain’t one.

Ce n’est pas là la seule déception liée à ce statut de VIP : si cette condition privilégiée ouvre beaucoup de portes elle ne les ouvre pas toutes. En clair, il persiste des endroits – type jet privé, prison, salle de classe – pour lesquels on vous demandera de lâcher 5 ou 10 rays pour passer une durée limitée dans ces décors enchanteurs. Dans l’idée, pourquoi pas. Mais si c’est aussi vide que le reste de l’Utherverse, je préfère cliquer sur ce bouton que je me gardais pour le dessert : le bouton « Explore ».

Le nouvel explorateur

Le bouton Explore, c’est ne plus se perdre dans ce dédale sans fin, cesser de faire traîner cet article en longueur et aller droit au but. Cliquer sur ce bouton, c’est accéder aux événements qui se déroulent dans l’Utherverse, mais c’est surtout ouvrir un véritable annuaire de toutes les rooms disponibles, classées par thème. Tout naturellement, ma souris clique sur « Adult ».

L’avantage de cette fonction, c’est aussi qu’elle offre un aperçu du nombre de personnes qui se trouve dans chaque room et je vois justement que 26 personnes font la fête dans la Dirty Deeds PlayhouseIl est plus que temps de s’y incruster et profiter de l’ambiance pour ramener une conquête, ambiance surboum.

Comme à mon habitude, je lance avec le moins de pression possible « Who’s up for a bit of fun in the Kink Dungeon ? ;) ». À nouveau, c’est une working girl qui me répond : 100 rays et elle est à moi. Je ne négocie pas, car je sais que toutes les putes sont des miss. Quand je lui dis que je partais plus sur un moment plaisant mais gratuit, elle m’explique gentiment que je ne suis probablement pas au meilleur endroit, plus peuplé de couples et de professionnelles que de gens prêts à s’encanailler avec un inconnu. Elle me conseille plutôt le Passions, mais à chaque visite, le lieu est désespérément vide.

kink virtual dirty deeds playhouse

Gros potentiel de swinger party, qui peut le nier ?

Je croyais atterrir dans l’antre du sexe virtuel, du libertinage décomplexé par écrans interposés, il semblerait que le joueur de Red Light Center soit plus dans un délire de communauté/famille/forum que dans celui de partouze généralisée — dommage.

J’ai d’abord cru à un problème d’horaires. Pourtant, même quand je me connectais à des horaires de streaming de match de NBA pour compenser le décalage avec les US, c’était le même genre d’ambiance. Même dans des « clubs » pourtant explicitement dédiés au BDSM, les échanges entre « maîtres » et « esclaves » n’étaient que verbaux. Le chatting est un délire qui a son charme, après tout, mais le chat Caramail avait au moins l’avantage d’être gratuit.

J’essaie pourtant, restant plus de quatre heures au Torture Garden à discuter, tenter de convaincre l’une ou l’autre de partager quelques instant de fun chez Kink et commence à me résigner : si je veux devenir intime avec l’une de ces personnes, il va me falloir plus d’un mois d’abonnement, de quoi ruiner toute une rédaction dédiée à la culture porn.

La solution de facilité

Honnêtement, les heures et les heures passées à arpenter ce monde virtuel m’ont épuisé. Alors à nouveau et surtout pour mettre un terme à cet article déjà trop long, je cède à la facilité : celle des bots, des jeunes filles déjà nues, immobiles, silencieuses, tellement ennuyeuses mais ouvertes à toutes les pratiques.

Quelque soit le support choisi – lit, cordes, croix de Saint André, futon de bondage – les possibilités sont nombreuses mais un peu répétitives : par devant, par derrière, un vibro, une canne, un fouet, trois degrés de force pour flageller au choix les pieds, les fesses, le ventre, avec deux trois bruitages pour l’authenticité.

Finalement, c’est le bon vieux plumard qui se révèle être le plus rigolo : on passe par toutes les étapes, du simple flirt au strap-on action en passant par les inévitables actions orales – rimjob compris – ou les très académiques missionnaires et levrettes ; on peut aussi avoir recours à toutes sortes de fucking machines, fers de lance de tout un pan de la maison Kink.

Une fois rassasié/lassé (je privilégie cette deuxième solution, hélas), un bouton vient apporter la conclusion évidente à toute cette récréation : CUM. Chez Kink, le coït c’est « no capot » et pas de creampie : quelques grognements au moment fatidique de l’expulsion de semence, qui finira au pire dans le vide, au mieux sur une parcelle de peau de pixels (mais jamais sur le visage). Dans tous les cas, ma partenaire restera silencieuse, à regarder le plafond, me ramenant à de douloureux souvenirs de 5 à 7 adolescents – mais ceci est une autre histoire.

kink virtual bondage bed cum face

« Once you’ve seen a woman’s cumface you’ve seen her soul ». Pas beaucoup d’âme chez les robots.

Conclusion

Sur le papier, ce Kink Virtual – et plus largement toute l’idée du Red Light Center – est un très très bon délire. Cependant, plusieurs éléments tendent, à mon sens, à enlever le côté fun et lâcher-prise d’un jeu axé sur le cul : les partenaires, tout d’abord, trop absents. Et quand partenaires il y a, ceux-ci se prennent tellement la tête à être à fond dans leur personnage de maître/esclave/teufeur qui fait wooo qu’ils en oublient de s’éclater et s’envoyer en l’air.

J’aurais vraiment aimé rencontrer quelqu’un et expérimenter toutes ces salles, vides des gens mais pleines d’accessoires plus fous les uns que les autres. Le Tag m’en a donné les moyens, mais que voulez-vous, je n’en suis pas encore à forcer les gens pour une partie de jambes en l’air. Si tu me lis et que cette aventure t’inspire, passe donc dans le Kink Lounge, moi c’est Pippo_LeTag.

Remy Lacroix, l’amour difficile

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« Rien n’est plus insupportable que l’uniformité de l’exceptionnel ». Ça devrait être la punchline d’eFukt qui reste un des seuls sites à nous proposer des physiques un peu cabossés par la vie.

Pour les autres, le sprint à « celui qui signera la meuf la plus bonne de l’industrie » s’est achevé dans ce qui semble être un ex-æquo général. Les « too gorgeous for porn » et « amat’ » restaient à mes yeux les deux derniers champs de fleurs que le porn n’avait pas pollinisé. Or, c’est maintenant chose faite par la clique X-Art, GirlsGonewild, MyFreeCams et consorts. On a maintenant accès à une diversité et une qualité simplement inimaginable il y a seulement cinq ans. Le tout-silicone d’antan est bien derrière nous (quoique) et on en a *vraiment* pour tous les goûts et toutes les mœurs.

Tout ça pour dire qu’en 2013 je suis rentré sans trop me presser dans ma phase post-charnelle du porn et que ça me parait de plus en plus tendu de m’enflammer pour une plastique, aussi parfaite soit-elle. Mais alors que je pensais être rompu à tous les physiques et que ma fresque sexuelle se muait en un simple diptyque « would bang/would not bang »,  l’univers m’envoya une nouvelle combinaison de gênes sympa : Remy LaCroix.

Girl next door, naughty amat et bubblebutt : ma sainte trinité

Arrivée en fanfare dans le porn game en 2011, Remy fait ses gammes avec un gros gangbang chez Kink comme première scène. Elle est comme ça la Rémy, « go big or go home».

C’est donc filmée par la fine fleur du porn US que Rémy aligne pour la première fois les tags #girl next door #naughty amat et #bubble butt dans la décontraction la plus totale. Rémy c’est la candeur de ta voisine trop jeune cristallisée dans un corps résolument taillé pour du sexe en roue libre. Un corps capable d’aller chercher Alexis Texas sur son terrain. En effet, outre leur prénoms à l’érotisme discutable, Remy Lacroix et Alexis Texas, ont un commun un cul improbable, un cul de Cocagne, un cul de fête et de bombance, un cul pour les gouverner tous, un cul …  argh vite vite mes cachets.

Conquis par la belle mais moins par le gang bang, il me restait à la voir dans un environnement moins riche en quines mais plus fort en tendresse.

Mon diamant d’innocence

Mon diamant d’innocence

Chronique d’un premier date foireux

Nos chemins virtuels se sont croisés au détour d’une vidéo Cuties, au bord d’une piscine où elle me contait ses années lycées où elle tannait sur un piano, puis sur un parking, puis avec plusieurs gars…. Ouep, moi j’étais un boloss et mon piano je le dépoussiérais au Swiffer mais là n’était pas la question. On était bien, elle me racontait des cochonneries en se touchant les cheveux, je bandais copieusement en fixant ses dents du bonheur, une vie numérique simple et bon enfant. Et alors que le stupre et l’innocence commençaient à se mélanger sans faire de grumeaux… BIGNE ! On remballe ! La douceur peut aller se prendre une double péné, place au gars tatoué, au spanking et autres « yeah fuck my pussy hohoho ». Cuties vient de marquer une autre production de sa grosse griffe pataude qui consiste principalement à passer dix minutes à créer une ambiance et vingt minutes à la foutre aux chiottes.

Remy LaCroix

« Dans 4 minutes j’aurais les fesses rouges et les larmes aux yeux »

Bon ok ok ça aussi on oublie, après tout ce n’était pas la première fille qu’ils exploitent mal, je suis sur qu’elle en a sur le capot cette petite. Hein?

Nop

J’aimerais vous dire que oui. J’aimerais vous dire que la versatilité de ses scènes laisse entrevoir une sexualité bigarrée et une personnalité chatoyante. J’aimerais, mais non, le désastre Cuties n’était pas un coup dans l’eau, c’était le mètre étalon. J’ai pourtant testé plusieurs vidéos : prétendue college girl, bang bus, fake amat,…même le compte twitter a été passé au crible et rien, rien, rien, pu-tain de rien. Rien si ce n’est une grossièreté de sentiment qui rappelle les pires rôles d’étudiants que le cinéma américain mainstream a pu nous offrir. Toutes les scènes se ressemblent, elles sont toutes sur-jouées ou sous-jouées et surtout s’y ennuie sec. Si le concept de « baise scolaire » existait on serait les deux pieds dedans.

Ô rage, ô désespoir, ô indifférence pénienne, c’est la tuile, Rémy souffre d’un mal handicapant pour une nouvelle porn star : elle est plus excitante loin du sexe. Comme Jessie Andrews, comme ces filles dont la communication en ligne (Tumblr, Instagram, Vine…) dépasse de loin leur performance à l’écran.

D’après son tumblr, la belle est passée de danseuse spécialisée dans le teasing à base de hula-hoop lumineux et de trucs enflammés à porn star, principalement pour prouver qu’elle pouvait encaisser comme les grandes.

Je valide ce gimmick

Un parcours et des motivations qui expliquent assez facilement le rendu à l’écran : un teasing de haute volée suivi d’une baise quelconque.

Devant ce constat accablant je me vois contraint de déplacer la branlette sur un autre terrain : la nouvelle porn star devra-t-elle s’inscrire dans la lignée des Faye, Stoya ou Sasha et jouir d’une certaine finesse d’esprit pour gagner nos cœurs désaffectés ? La question est posée.

Cet article à bien failli s’arrêter là, mais mû par un professionnalisme indéfectible je suis allé faire une ronde du coté de chez xhamster avant de clore définitivement le dossier.

Manuel Ferrara : l’élu

Bien m’en a pris car je suis tombé sur cette perle en première page (99% de pouces verts, fierté nationale on vous dit).

Le salut nous vient encore une fois de Ferrara, qui nous livre une de ses baises du condamné dont il a le secret. La muraille de porn star lambda tombe rapidement sous les coups de boutoir, le regard est profond et les « I am gonna come » fébriles. Derrière le mascara qui dégueule on voit enfin poindre un peu de sincérité, il aura fallu tout ça.

Pour la énième fois, Ferrara soulève l’industrie à bout de bras tel un Atlas du porngame et nous livre une Remy LaCroix comme on l’a toujours rêvée : sincère et sensible. Remy LaCroix est morte. Vive Remy LaCroix.

Les gifs de la semaine #8

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J’ai fait une dernière fois le tour de l’internet avant de m’envoler pour quelques jours de vacances. Dans les recoins un peu sombres du web, j’ai pu dénicher quelques gifs pas trop mal et même quelques petites merveilles. Les meilleurs ont bien évidemment trouvé leur place ici. Je vous laisse dès maintenant la garde de l’internet Tumblr jusqu’à mon retour, prenez-en soin car je l’aime plus que ma collection de culottes. Un tour de garde au moins une fois toutes les douzes heures, pas trop de hardcore, beaucoup de fesses et de seins et un petit tour sur vos tags favoris.

cuni

Encore une fille trop belle qui fait des léchouilles à sa copine. Vraiment trop sympa la meuf, doté d’une belle langue et d’un visage qui me rappelle celui de la bonnasse de Big Bang Theory, Kaley Cuoco – allez savoir pourquoi. On retient ses petites astuces pour mieux déguster une petite chatte : à gauche, à droite, à gauche, à droite, en bas, en haut, toi-même tu sais pourquoi.

massage

On a tous besoin de déstresser à ce stade de l’année. Hausse de température oblige, la massage ne pouvait pas s’arrêter qu’à la colonne vertébrale. D’où le massage des fesses, avec pour bonne excuse de combattre la cellulite, et un petit coup rapide sur la chatte, histoire de bien s’assurer de la bonne marche des évènements.

enorme chibre

Le petit creux de l’après midi, elle connait pas. J’ai du mal à juger de la longueur de la queue, mais question épaisseur elle a l’air de s’en sortir pas mal. Avec le tout qui déborde, je pense qu’elle aurait quand même besoin d’un petit coup de mouchoir.

bikini

Au cas où votre copine n’aurait pas prévu de bikini string, il lui reste encore une solution : se badigeonner d’huile et se rentrer son maillot dans la raie du cul. Attention, cette astuce ne fonctionne qu’avec les culs bien rebondis et musclés car il faut être capable de maintenir les fesses serrées tout le temps.

fontaine de sperme

On vient de dénicher la fontaine de jouvence, le geyser du bonheur, la source intarissable de sperme. Grâce à la magie des gifs, le keum pourrait déverser quelques gouttes comme quatre litres, on ne ferait pas la différence. Toujours est-il que ça ressemble à du lait concentré, pas sucré parce que l’été c’est régime et qu’il ne faut pas déconner.


Les gifs de la semaine #9

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De retour sur l’internet, je constate que tout s’est bien passé en mon absence et que les gifs foisonnent à nouveau. Bien que touchée par une petite déprime post-vacances, je suis sortie de ma torpeur par amour de l’image animée. J’ai longtemps hésité dans ma sélection, finissant par m’orienter vers le plus mignon, parce qu’il faut bien préparer la rentrée en douceur. Je remercie au passage les gens du tumblr game qui m’aident à trouver les petites perles, que ce soit malgré eux avec leur reblog ou avec des petits messages sur l’internet. Des bisous, car je suis sûre qu’ils se reconnaitront.

dancing

Enfin le gif que je cherchais depuis un moment : une meuf bien roulée qui fait sa petite danse de la culotte, l’air de rien, un peu exhib’ sans faire non plus grosse chagasse. Le petit déhanché qui dit à quel point tu es bien dans ton slip, avec ou sans ton bol de Fitness.

big mouth

Oh une belle bouche et une main très manucurée avec des doigts plein de salive. Quelque-chose me dit que vers le sud, ça doit être le désert de Gobi, mais on n’en saura pas plus.

chantilly

Vu qu’internet m’a enlevée tout sentiment de pudeur ou de surprise, je me permets de poser ça ici. Encore des gens qui font n’importe quoi avec la nourriture, c’est exaspérant. La chantilly doit rentrer par la bouche et sortir par le cucul, un point c’est tout. Même si j’avoue que pour un rimjob savoureux, c’est plus à propos que du Nutella.

masturbation

Le niveau supérieur de la masturbation, la suite du gif n°2 en quelque sorte : le passage à l’acte. Le gif est réglé comme une petite bombe à retardement qui tressaute régulièrement, pulsation de la généreuse poitrine à l’appui.

sandwich

J’ai hésité à vous mettre un gif de foodporn pour finir mais je me suis rabattue sur celui-ci. En Italie, j’ai trouvé une chose délicieuse et trop peu commercialisée en France : le sandwich à la glace (que nous avons connu brièvement sous le nom de Maxibon). Pour me consoler, il y a ce sandwich à la teub, qui a l’air ma foi tout aussi appétissant.

 

Pornostagram : réseau social du porn

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Quentin Lechémia est entrepreneur, blogueur et créateur de la plateforme My Band Market. Il vient de lancer Pornostagram, site qui reprend grosso-modo le principe des filtres photos vintage mais en faisant sauter la barrière de la censure d’Instagram. Au-delà d’une simple version X d’Instagram, Pornostagram pourrait devenir un vrai réseau social du porn. On est donc allé skyper avec son créateur.

Salut Quentin, tu peux nous expliquer ton projet ?

Pornostagram, en gros c’est l’Instagram du X. C’est un réseau social où chaque personne qui souhaite poster des photos coquines, porno ou érotiques, peut le faire. C’est le même principe qu’Instagram mais sans la censure.

Pourquoi Pornostagram et pas Pornstagram ?

Parce que pornstagram était déjà réservé, il était à vendre, j’avais fait une proposition et la personne m’a dit un prix complètement fou, du coup j’ai pris pornostagram.

Des seins que la censure n'aura pas !

Des seins que la censure n’aura pas !

Tu vises quel public ?

Tout le monde. Toutes les personnes qui sont amateurs de X. Les fournisseurs de contenus vont être des amateurs un peu exhib, des actrices ou acteurs porno. Mais les principaux utilisateurs seront des gens plutôt anonymes un peu comme dans le principe de Bonjour Madame. Des gens qui vont venir régulièrement regarder les catégories, des tags ou des acteurs qu’ils aiment.

C’est quoi ton modèle économique ?

Pour l’instant il n’est pas installé, j’attends de voir les répercussions que ça a. Les encarts publicitaires sont déjà en place. Je ne sais pas encore si je vais choisir une régie basique ou porno.

C’est pas évident côté mainstream quand on est dans le porn…

Je sais… J’ai monté une start-up qui s’appelle My Band Market qui est en régie chez Advice (la régie montée par Vice, qui est aussi la nôtre, ndlr) et ils m’ont dit que c’était pas évident de trouver des annonceurs pour Le Tag Parfait et pourtant ça reste assez soft. Pour Pornostagram, je suis pas certain d’avoir une régie classique, mais dans ce cas là autant aller dans une régie sexe.

Tu vas tomber dans un autre business beaucoup moins rentable (CPM beaucoup plus bas, affiliation) sauf si tu as un très gros trafic, ça peut le faire. Le porno c’est pas non plus l’eldorado…

Il y a ça ou alors on va développer des features payantes. Par exemple si on veut débloquer d’autres filtres, on pourra faire payer des options, il y a plein de petits moyens de se rémunérer sur l’action de photos (retouches, filtres…) même si la base doit absolument rester gratuite.

Ça peut aussi te faire une carte de visite parallèle pour tes autres projets, car à pitcher c’est quand même plus simple.

C’est un plaisir de dire “Instagram du X”, tout le monde comprend, même quand tu dis Pornostagram tout le monde comprend. Après me dire que c’est une carte de visite, ça dépend car tout le monde n’est pas ouvert sur le porno ; je le prends aussi comme un acte entrepreneurial. Il y a beaucoup de gens qui ont eu l’idée de faire un Instagram du X mais qui n’avaient pas forcement les moyens de le faire car il faut recréer tous les filtres de A à Z ; c’est des nuits et des nuits de programmation.

Notre premier pornostagram

Notre premier pornostagram, merci à une fidèle lectrice

T’as pas peur que les gens s’en lassent vite ?

C’est possible mais c’est aussi à moi d’essayer de renouveler les choses, faire des actes de communication intéressants. On peut se lasser de tout, c’est aussi à eux de se bouger un peu, de faire en sorte qu’il y ait des acteurs sympas, des évènements autour du site.

Est-ce que pornostagram a vocation à être un réseau social du cul ?

Oui carrément. Je fréquente beaucoup de sites de sexe et il en y a rarement qui sont bien codés, ils arrivent surtout à l’être quand tu dois payer. La navigation est plutôt fluide sur Pornostagram, mon but était de faire un truc un peu “luxe”, de magnifier les images pornos. J’ai vu que t’avais mis sur Twitter “poster sa teub avec un filtre > poster sa teub > un radis”, c’est un peu ça, pourquoi pas rendre un radis plus beau !

T’as mis des boutons de partage vers des réseaux sociaux qui ne sont pas du tout ok avec la nudité… T’as envie de tuer nos comptes Facebook ?

En fait ça ne partage pas directement la photo, mais juste un lien sans la preview et on arrive toujours devant un disclaimer. Il ne devrait pas avoir de souci à ce niveau-là.

pornostagram-mobile

Bien qu’améliorable, la version web-app fonctionne déjà pas mal

J’imagine que ça va être difficile d’avoir une version mobile avec Apple, mais pour Android ?

On peut faire des applications même pour Apple, tu peux faire en sorte de la télécharger mais pas via l’Apple Store. Le but c’est de faire des applications plus fluides que la version web app actuelle. Pour moi c’était hyper important de développer une version mobile. Par exemple depuis ce matin, 40 % du trafic vient des mobiles.

T’en penses quoi du serrage de vis opéré par les grands acteurs du web sur les contenus explicites, notamment du côté de Google qui s’amuse à défoncer des sites avec leur algorithme ?

Le mien n’a pas du tout vocation à être bien référencé, je veux juste que le nom Pornostagram soit connu. Je ne veux pas que les images soient référencées, je préfère qu’elles soient un minimum protégées. Comme le porno est de moins en moins mis en avant, il y a des sites qui deviennent phare, tu ne tapes même plus porno dans Google mais tu vas direct sur des tubes. Le but de Pornostagram c’est qu’il n’y ait pas vraiment besoin d’intermédiaire comme Google ou Facebook pour y aller.

T’as pas peur d’avoir les avocats d’Instagram et Facebook au cul ?

C’est une possibilité, on verra bien. En gros, je ne vois pas sur quoi ils pourraient m’attaquer dans le sens où “-stagram” n’a jamais été leur propriété (cf Boobstagram, Sexstagram…), les filtres ne sont pas pompés, tout a été recodé…

Mais tu communiques quand même autour de « l’Instagram du X” ?

C’est facile de faire le raccourci, mais j’évite de le dire comme ça (cette interview prouve le contraire, smiley coquin, ndlr). Puis s’ils m’attaquent, ça marchera encore mieux.

Pornostagram n’est pas encore ouvert officiellement mais vous pouvez y accéder via ce lien VIP et mettre des coeurs sur nos photos.

Horsjeu : « Pierre Woodman, c’est un peu le Damien Le Tallec du cinéma français »

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Horsjeu.net, c’est le rade du coin pour tout footeux qui se respecte, suffisamment pertinent pour changer du comptoir mais suffisamment sale, aussi, pour qu’on s’y sente comme-à-la-maison. On s’y retrouve entre football-fetish pour polémiquer sans strass ni paillettes : l’ambiance est au godet et aux matchs de Ligue 2, loin des fanfreluches d’un Téléfoot dominical. Surtout, Horsjeu est une grande famille, une cousinade qui virerait en partouze pour fêter les buts du Stade lavallois. C’est justement pour ça qu’on l’aime, et qu’on a souhaité interroger les trois Gros Membres fondateurs. Avec amour, humour et stade anal : un autre football est possible, et il respire le ter-ter turgescent.

Salut les Gros Membres ! Dites-nous : qui êtes-vous ?

N°1 : Gros membre n°1, du comité. Horsjeu, site de foot alternatif  qui héberge notre revue des médias foot. Ma bière préférée est une Triple Karmeliet errante. J’aime le football, le narcissisme, PES 2013, les courants d’air révolutionnaires, ma bite et Didier Super.

N°2 : Gros membre n°2, bien que je sois le plus jeune. N°2 c’est parce que je mélange 2 genres, homme, femme. En avance sur mon temps. Je suis plutôt musiques lourdes et agressives, jeux vidéos et humour noir. Le parfait coupable de la prochaine tuerie aux USA. Horsjeu, c’est ma cour de récré autant que mon exutoire face à la médiocrité du monde. Je suis misanthrope, mais pas trop.

N°3 : Gros membre n° 3, du comité. J’aime beaucoup les canards, les super et anti-héros (je me méfie énormément des héros ordinaires) mais aussi les chiens et les promenades à la campagne avec mon baladeur K7. Je suis le plus intelligent des trois. Du coup, c’est moi qui en fais le moins sur horsjeu. Et ça m’a permis de découvrir Marie Portolano, qui est très charmante.

N°1 : Une précision nous sommes demi-frères de gang-bang. nos pères sont « différents » mais pas noirs ou homos, n°2 a juste une sexualité ambivalente pas encore clairement définie.

N°2 : L’esprit ouvert. Et pas que.

Vous défendez une vision alternative du football. Comment la définiriez vous?

N°1 : Fais pas chier avec des questions pièges.

N°3 : Avant de définir la vision alternative du football, il faudrait définir la première vision, non ? La starisation des joueurs, entraîneurs, journalistes ; l’absence de représentation du supporter qui ne devrait être que consommateur et client ; la multiplication des Captain Konstadt dans les médias; l’absence de réflexion sur le long… moyen terme. Ce sont des points qu’on ne trouve pas dans la vision alternative. Sinon, on ose observer les médias, s’interroger, et révéler les incohérences. C’est le but du comité, mais c’est une pratique qu’on retrouve un peu partout dans l’alterfoot.

N°1 : Sa définition est évolutive et organique. Voilà, on va dire ça.

N°2 : Les frangins ont lu plus de bouquins que moi et expliqué tout ça bien. Je ne vois pas trop quoi ajouter, si ce n’est qu’on défend aussi une liberté de ton, une liberté « stylistique ». On vomit le formatage, la langue de bois, le consensus (autant que les fausses polémiques balancées le dimanche à 20 h, mais chut, pas de nom)

Gros Membres Horsjeu

Mais est-ce qu’un autre football est vraiment possible ?

N°1 : Quand est ce qu’on parle anus et prolapse ? Un autre football est forcément possible. Reste à savoir s’il ne sera pas encore pire. On pense que le traitement médiatique réservé à un sport le fait évoluer. Et Heureusement qu’on a Pascal Praud, Pierre Woodman et Bernard Morlino en France.

N°2 : Pierre Woodman, c’est un peu le Damien Le Tallec du cinéma français. Il a bien compris qu’avec son niveau, fallait plutôt qu’il s’exile à l’Est. L’autre football est possible. Il y en a plein de footballs. Quand tu vois le Ballon d’Eau Fraîche chez les Cahiers du Foot, tu comprends qu’il reste de l’humain dans ce sport. Le traitement médiatique dominant t’apprend bien peu si ce n’est le salaire de Neymar, ou le nom du mec qui va entraîner le PSG pendant 15 minutes… ou le connard d’arbitre qui sur 75 décisions s’est trompé une fois et a bouleversé le championnat sur 10 journées. Il existe plein de foots, mais on te force à n’en retenir qu’un.

N°3 : Ben oui, bien sûr que c’est possible. Ce qui n’est pas possible par exemple, c’est de manger par le cul et réussir à faire caca par la bouche, bien que South Park ait essayé de nous faire croire le contraire. Mais un autre football est tout à fait possible. On a tous commencé à découvrir le foot dans une cour de récré, avec des goals volants qui se servaient de leurs mains en dehors de leur surface de réparation. Dès notre plus jeune âge donc, nous découvrons qu’un autre football est possible.

Comment vous percevez le panorama médiatique du foot contemporain ?

N°1 : ANUS ANUS ANUS. Parler de complot organisé serait prêter des traits intelligents à des gens qui n’en ont pas pour la plupart et se contentent de reproduire les pires mécanismes médias, en réalisant l’exploit de s’adapter de surcroît au narcissisme exacerbé de l’époque. Attends, je respire et pète un coup… On arrive quand même à avoir de l’empathie pour les journalistes. Ils sont sympas pour la plupart, même Difool de RMC est sympa hors antenne.

N°3 : Bien sûr, je n’inclue pas Marie Portolano dans cette catégorie dominante de journalistes. Mais pour le reste, n°1 dit vrai. On sera tous d’accord pour dire que Téléfoot, l’Equipe du Dimanche, France football, les multiplex à la radio… c’était mieux avant. Il y a eu une tentative d’adaptation à la post-modernité totalement ratée. La révolution internet est constatée par les médias, mais elle n’est pas comprise. Au final, ils se contentent de faire ce que la télé propose sur d’autres sujets.

N°2 : Je me demande si le web n’a pas aggravé la chose. Je veux pas passer pour un vieux con, je dis pas qu’internet a tué la presse ou ce genre d’absurdités – et puis vu notre situation, ce serait un retournement de veste menèsien. Mais quand tu vois ce qui pète tout niveau audience c’est à désespérer : des sites par dizaines qui se ressemblent, qui enchaînent les « truculentes » révélations dans des articles sans info, qui te font du bukkake de pop-up (ouais j’ai envie de parler de cul là, ça vient). Face à ces saloperies, cette culture de l’instant et du « cliquez salopes », les gros médias se sont aussi mis au niveau. C’est insupportable. Je dis ça parce que j’ai envie de me faire caresser ; faire le comité [de vigilance médiatique] chaque jour, c’est dur quand tu dois lire autant de saloperies. Au passage, je recommande un bel article foufou de nos confrères de 90minutes.fr qui décrypte les titres d’un des sites que l’on incrimine.

Vous y croyez, à la « culture foot » que prône SoFoot ?

N°1 : Ce serait pas mal qu’ils arrivent d’abord à la définir avant tout, dans So Film ou Doolittle par exemple. Le débat de la culture foot en France est un débat que je trouve inintéressant.

N°2 : Je lis peu le site, mais assidûment le magazine, même si n°1 me fait les gros yeux. J’aime le mensuel, son ton, les sujets abordés mais je n’ai pas l’impression justement que l’entité SoFoot ait sa propre culture. Pour moi, il aurait plutôt tendance – et je sais que les deux autres vont me taper– à être une ramification de l’Alter Foot. Le fils qui a réussi, fait l’ESSEC, avec malheureusement ce que cela entraîne comme inconvénients.

N°3 : Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver. Même si je trouve que ce n’est pas du tout le meilleur album des Beatles, contrairement à ce que les Inrocks disent.

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Votre philosophie de vie, c’est « à la limite du footballistiquement correct ». Vous êtes des amateurs de #barely legal ?

N°1 : Je suis Old School. J’ai la nostalgie du milieu des années 90s, quand la sodomie était le monchéri sur le gâteau d’un film, et qu’on devait se taper les dialogues sans avance rapide possible. J’aimerais beaucoup rencontrer le traducteur de la Chatte 1 et 2, il avait un côté Audiard.

N°3 : Fabien Audard ? Sans doute. Personnellement, je ne le suis pas trop non plus. J’aime l’Old School aussi, mais je garde un souvenir ému de ces téléchargements sur Kazaa puis sur Emule qui m’ont permis de découvrir toutes ces pratiques étranges. Aujourd’hui, c’est plus facile et il m’arrive encore de contempler des trucs de plus en plus dégueulasses. Je suis pas spécialement amateur de #barely legal mais je peux tomber dessus. Comme je peux tomber sur du tentaculaire-scato ou du #footjob avec espadrilles.

N°2 : Le #barely, c’est pas forcément mon crédo non plus. Enfin pas plus qu’un autre. Je pensais que tu nous parlerais plus #anal. Enfin tout ça pour dire que mon choix de tags c’est surtout une question d’humeur. J’ai un état d’esprit assez ouvert, avec le mélange des genres, tout ça. Pour le moment d’excitation que provoque le 1vs1 au foot, j’aurais tendance à vouloir le reproduire dans le porn avec une bonne scène en #POV, option #asian #squirt. Oui, c’est un appel à l’aide envers des spéléologues de l’internet. Spéléo hein, pas gynéco.

La rivalité entre #teens et #milf se retrouve aussi dans le foot. Vous êtes plutôt jeunes pépites prometteuses, ou vieux briscards des terrains ?

N°1 : Plutôt Rocco Zanetti Siffredi.

N°3 : Une petite préférence pour Roberto Malone Carlos. Ou Brett Laure Sainclair.

N°2 : Pourquoi se forcer à choisir entre Riley Reid et Veronica Avluv ? Je refuse. Ryan Giggs, c’est quelque chose de magique. Mais d’un autre côté je ne suis pas insensible à ce qu’ont pu montrer cette année des Marco Verratti, des Mario Götze.

La mode est aux WAGS, les michtonneuses de footballeurs. Est-ce qu’être chez Horsjeu, ça aide à choper ?

N°1 : Non.

N°3 : Même avec ton dealer, ça t’aide pas à pécho.

N°2 : A part une belle gueule de bois, non.

En tant que footeux fragiles, vous avez forcément déjà fantasmé sur certains joueurs, non ?

N°1 : J’ai pas vraiment eu de fantasmes homos, ni hétéros, je rêve de ne pas mourir vierge. Mais si j’avais été en prison de footeux, j’aurais tenté de me faire Zanetti ou Bergkamp (avec consentement mutuel et j’aurais été actif, j’ai une condition médicale qui m’empêche la passivité).

N°3 : Ouais mais non. Je suis désolé, j’aimerais faire semblant et dire que j’ai de l’attirance pour les tatouages de David Beckham, le pouce de Totti, ou les cojones de Puyol. Mais non. Je suis déviant et n’ai aucune attirance pour les footeux de sexe masculin, et pas beaucoup non plus pour ceux de sexe féminin comme Rémy Cabella. Par contre, une mascotte… Quand je vois Gunnersaurus par exemple…

N° 2 : Evidemment, je suis le plus open. On en revient à Giggs… Je n’ai jamais tenté ma chance, le pensant aussi parfait sur un terrain que dans sa vie conjugale… Mais c’était avant Imogen. Depuis, je lui envoie régulièrement du courrier. A Giggs, pas Imogen. Quoique les deux en même temps…

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Par analogie au « football vrai », ce serait quoi le « porno vrai » ?

N°1 : « L’école de Laetitia », quand Laetita ne peut pas s’empêcher d’intervenir et d’aller se faire léchouiller par la petite asiat’ non-francophone débarquée là d’on ne sait d’où, et qui s’interrogeait quelques secondes auparavant devant l’énorme vis de son partenaire d’un jour : « Est ce que ça va rentrer ? »

N°2 : Kink.com. Le porno vrai, comme le football vrai a le droit d’être soigné et chic, autant que crû et sale. Et finalement, le porno vrai, c’est sans doute aller au fond des choses et de ses fantasmes.

N°3 : « Les Putes de l’Autoroute ». C’est quasiment un documentaire, ce film.

N° 2 : Ah et puis « Croupe du Monde » fait un parfait alliage de foot et porno vrai. C’est la plus belle dénonciation du foot-business, des accointances média / clubs.

Pour conclure sur une « bise anale » : le #prolapse, oui ou non ?

N°1 : Oui, il nous renvoie l’image de ce que nous sommes en train de faire à notre monde et y’a des cons pour se branler dessus.

N°2 : J’ai peu de tabous, mais le prolapse non. La bise anale c’est délicat, c’est un prélude de Rachmaninov, c’est la meilleure des introductions, ou la plus belle des conclusions.

n°3 : Plutôt neutre, bien que farouchement contre avant les heures de repas.

Ortie : « A quoi bon faire du porn si les gens ne se masturbent pas ? »

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La première fois qu’on est tombé sur une vidéo d’Ortie (sans « s »), on pensait qu’une brève suffirait pour présenter cette jeune photographe/vidéaste. Puis on a commencé à se renseigner et à discuter un peu avec elle, et on s’est aperçu qu’on était en présence d’une vraie camarade de porn. Vous commencez à nous connaître, quand on se retrouve avec une fille qui filme d’autres filles qui se déshabillent, on a tendance à s’éterniser et à parler plus que prévu.

Comment as-tu commencé à tourner du porn ?

J’ai d’abord fait beaucoup de selfshot dénudés, érotiques ou porn, jusqu’à ce que des copines me demandent de les shooter aussi. Ensuite, ça s’est enchaîné et j’ai fini par bosser pour des sites comme Suicide Girls, où j’ai commencé à avoir une visibilité dans la communauté érotique.

Tu es partie sur quelle idée pour cette vidéo avec Nur ? 

Deux choses principalement : d’un côté Nur qui faisait des rêves récurants où je faisais des vidéos de porn d’elle. On s’est donc dits qu’il fallait faire plaisir à son inconscient. De l’autre Sacha Kimmes, la créatrice de la marque de lingerie Ihaveawhitepussy, avec qui je travaille régulièrement, qui voulait une vidéo mettant en scène ses créations.
Comme j’avais envie depuis quelques temps de vidéos sexy et mignonnes de filles qui se déshabillent, j’ai sauté sur l’occasion pour conjuguer le tout.

C’est une vidéo très sensuelle qui frôle le porn sans jamais l’atteindre, ni tomber dans la vulgarité je trouve, tu a voulu travailler dans ce sens ?

Tout à fait. J’essaye au maximum d’éviter les prises de vues trop frontales, trop directes. J’adore les plans rapprochés, en biais, intimistes en somme. Pour moi c’est là que se joue l’excitation : une belle cambrure, un mouvement de jambes qui se croisent, une manière de sourire. J’adore aussi les plans très explicites et je suis une grande adepte du porn, mais je fuis la vulgarité autant que je peux, parce que pour moi ça n’a pas sa place dans la sexualité. Honnêtement, ce n’est pas ce qui m’excite dans un rapport sexuel, et je préfère mille fois une fille naturelle qui montre son désir sans équivoque que quelqu’un qui joue la séductrice ou l’allumeuse en se référant à des vieux codes de la drague. C’est ça que je veux transmettre dans mon travail érotique.

À quelle fréquence regardes-tu du porn et sur quels sites ?

Je passe beaucoup de temps à errer sur Tumblr à la recherche d’images porn qui m’inspirent et m’excitent, puis que je publie ensuite sur mon blog Bouche Agonie, donc c’est en général quotidien. Pour du contenu vidéo, je vais plutôt sur xHamster.

Quels sont les tags que tu vas voir le plus souvent ?

Masturbation, anal, bdsm, squirting, teens, webcam, spanking, fisting, strapon pour les plus fréquents. Mais comme je suis quelqu’un qui s’ennuie vite et qui aime bien découvrir, j’ai tendance à fouiner un peu partout pour trouver de la nouveauté.

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Tu m’as parlé d’un projet de porn différent, tu peux nous en dire plus ?

Avec Rémi Chapeaublanc on est presque prêts à tourner la première vidéo de notre série, sur une fille qui se lacère les fringues et la peau avec des couteaux jusqu’à jouir. Il nous manque surtout une bonne musique pour aller avec la vidéo. On espère ensuite que cette vidéo fera son chemin sur le net et nous permettra de trouver un producteur qui aura envie de bosser avec nous sur une série de 5 ou 6 vidéos. À côté de ça, on fait aussi des vidéos un peu plus conventionnelles pour les sites de Feck (la boîte qui gère Beautiful Agony, IFeelMyself et IShotMyself), avec qui je travaille régulièrement.

Il y a d’autres façons de filmer du porn qui t’ont marquée ? Je trouve que c’est toujours un échec, trop expérimental ou trop clivant.

Marquée, ça c’est sûr. Dirty Diaries notamment, où j’ai été frappée par l’absence totale de désir que ces courts m’ont provoquée. À la fin du film, je me suis dit : « merde, c’est donc ça qui se passe quand on veut faire du porn non-conventionnel ? ». J’ai été super déçue d’avoir autant de mal à trouver des porn beaux, intéressants et excitants (et pour l’instant je reste plutôt insatisfaite). C’est un peu comme si une fois qu’on avait opté pour une démarche artistique, on mettait de côté l’aspect sexuel, qui est pourtant la base du porno. Parce qu’honnêtement, à quoi bon faire du porn si les gens ne se masturbent pas en regardant les vidéos ?

Les gifs de la semaine #10

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Demain c’est la rentrée mais peut-être que la plupart d’entre vous sont déjà présents au bureau. Personnellement, il me reste encore un mois avant de retrouver le chemin de l’école. En attendant, je m’occupe comme je peux entre tumblr et le bachotage du code. J’aurais bien voulu vous caler un gif avec le tag uniform schoolgirl ou sexy cosplay histoire de faire dans la subtilité, mais l’internet n’a pas ce genre de marchandise en stock pour cette semaine. Je fais donc avec ce qu’il veut bien me donner.

dans tes fesses

Je voulais commencer par de la tendresse : les papouilles sur les fesses. En effet, tout le monde n’est pas doté d’une paire de seins éléphantesques, voire d’une paire de seins tout court. Comme il faut bien assouvir son envie de poutous, certains ont su remédier au problème sans tomber dans le facesitting.

Mini spoil, ceci ressemble à peu de chose près à une version IRL du final d’Enter The Void. Si quelqu’un à la moindre idée de comment cette chose a pu être réalisée – de l’insertion de la caméra à la mise en lumière, il est prié de nous laisser un petit commentaire.

oker

Je me demande parfois où va internet, pourquoi certains veulent faire du bondage avec 2 lacets de chaussures ? Est-ce que ce sont les propres tongs du jeune homme ? Si oui, je peux comprendre l’urgence. On a pu mesurer le shitstorm des claquettes pendant tout l’été, je n’ose pas imaginer l’effet en début Septembre, que le dieu de l’internet nous en garde.

Derrière la violence de la chair distendue comme un élastique à cheveux se cache une petite attention. Celle qui lie les frottements d’une sodomie au point G, car il paraitrait que la chose est possible, enfin j’espère. En cas contraire, ma soutine est totale pour l’actrice.

Ceci est pour la charmante personne qui a réclamé plus de hardcore dans le dernier numéro. J’ai fait de mon mieux pour rester dans le classique tout en restant à peu près esthétique — pas si facile. Mais le hardcore est tellement polymorphe qu’on finirait avec un roman-photo animé, pas cool. Je reste donc sur un fist sur-lubrifié, à votre bon cœur messieurs dames.

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